Ça fait 25 ans que je le répète .Comme une sentence devant un accusé. Comme un édit devant le peuple .Comme une poésie devant une amoureuse. Comme un cri du coeur devant la mort. Comme une chanson devant un parterre endiablé de jeunes fans fous.Comme si ma vie en dépendait , je le dis et je le répète :
UN TEXTE, C'EST DE LA MARDE!
Contexte. Je parle des textes dramatiques.Shakespeare l'a dit avant moi. Le théâtre n'est pas fait pour être lu, mais pour être joué. Et là pour le jeu, je le dis humblement, je suis pourri. Mes élèves par contre sont bourrés de talents. talents avec un S majuscule. Sauf que, ils l'ignorent et l'ignorant, ils ne l'exploitent pas.

J'explique. Imaginez un peu que Gaston , l'homme de caverne, ne se soit jamais affranchi de sa noire et lugubre caverne et qu'il ait eu à la place des gros barrages d'Hydro Québec , une maudite grosse fourrure de bison en guise de chauffage ! On aurait l'air fin. Mais on aurait de belles rivières sans mercure.
Le risque c'est risqué. Voilà une vérité incontestable. Je rêve du jour où Desjardins- le poète pas la Caisse-, viendra à Forestville donner un show. Je vais lui couper le courant et je lui dirai:
"Quand on prend pas de risques , on n'a pas d'électricité !"
Pour un texte de théâtre, c'est pareil. Ou on prend le risque de le jouer et on lui donne vie ,ou on le lit tranquillement pas vite et bien peinard dans un fauteuil à bascule !Bye faut que j'aille faire du théâtre!
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