Instant de vie chez les Bouchard

Instant de vie chez les Bouchard
Claude Mattheau, 2014

mardi 28 mars 2023

Crise en HCN -les années '80

 

Imaginez le taux d'intérêt ,
3 ou 4 points plus haut ! 


Luc Gilbert, conseiller municipal , mécanicien de métier, me parlait dernièrement des effets de la crise de 1980, des jeunes qui comme lui attendaient pour avoir de l'ouvrage, de l'argent qui se faisaient rare. Des faillites qui se multipliaient. J'ai trouvé ce texte du journaliste Guy Fournier  qui a rencontré des gens  d'affaires du secteur BEST ... dont Lili Emond, Rita Ratté Lessard , Alphonse Chamberland et André Dufour.


En tout point,  comme le raconte Luc , la région volait bas

 Il faut s'en souvenir.












lundi 27 mars 2023

Partie de hockey à Bon-Désir * Texte: Renée Lessard

Je suis retournée dans les bras de la nostalgie. Une simple image a fait naître en moi quelque chose qui s'apparente à un serrement de coeur. Obnubilée par cette image, je dus me rendre à l'évidence, je me devais d'écrire l'histoire de ces enfants. Turbulents ou sages. Un peu rebelles ou obéissants. Tous cependant, avaient un point en commun. Celui de faire partie de cette petite communauté appelée Bon-Désir.


Un univers en soi. En réalité, quelques maison le long de la route principale. Et pourtant...

ET C'EST LE BUT!  On entendait la voix imaginaire du commentateur qui décrivait ce match enlevant. Quelle passion dans la voix de mon petit frère ! Mon frère Yvan et son meilleur copain de l'époque, Dany Lessard. Un petit cousin faisant partie de notre fratrie, comme nous, nous faisions partie de celle des Ti-Dollar. Nom qui a fait époque. 

Comme tous les jeunes des années 70 et 80, Yvan et Dany  vouaient au hockey une passion démesurée. Tous les soirs, tout l'hiver durant, sous l'éclairage des tinques à gaz et de l'enseigne de la pétrolière Esso, les deux amis se distribuaient les rôles du gardien et du joueur. Changeant d'identités, ils devenaient  selon l'humeur du moment, Doug Wikenheiser, Guy Lafleur, Yvan Cournoyer ou Ken Dryden. 

Quand mes cousines ou mes amies étaient présentes, les garçons nous invitaient à participer à leur game. Pas facile pour les filles, nous n'avions que notre détermination et notre orgueil pour palier à notre inexpérience .  L'ardeur que nous mettions à compter un but ne fut pas récompensée. Juste une fois ! Au moins ...Et bien non, de toutes les parties que nous avions disputées contre les gars, aucune ne fut LA partie. 

Pour nous tous, par contre, un souvenir indélébile: des enfants joyeux et libres, des fillettes  déterminées qui s'accrochent malgré le peu de résultats. 

Les joueurs du CH étaient nos idoles. On les regardaient gagner à la télé, c'était l'âge d'or du club. Je ne pouvais m'imaginer que cela finirait un jour. Mes idoles ne pouvaient être que des champions à vie. Heureusement , tout passe.  Malgré la réalité, les rêves des fillettes seront toujours aussi grands que ceux des gars. L'enfance ne nous quitte pas, elle vit au fond de nous. Une image issue du passé et elle sort de l'ombre. Refont surface , la naïveté, la fougue, des images de rêve. Une simple partie de hockey de rue, -rien d'exceptionnel peut-être-, a semé dans ma tête une quantité innombrable de moments que je chérirai jusqu'à ma mort. 

En regardant une image, je suis tombée KO, uppercut au coeur ! Je suis tombée. Sur le chemin des souvenirs, je me suis égarée, et pendant un instant, j'ai voulu y rester. Puisque tout le monde a le droit de jouer au hockey, je reviendrai  pour compter le but des filles.

jeudi 23 mars 2023

AS-TU DEUX MINUTES POUR TRAVERSER LE VILLAGE ?

 

Au ministère du Transport et de la Mobilité durable , la vitesse est un sujet sérieux. Un sujet si sérieux qu’on la surveille. On utilise des radars , on plante des affiches , on tient des campagnes publicitaires monstres à ce sujet. Parce que le ministère le dit : La vitesse tue.  L’Institut national de la recherche scientifique (INRS) a documenté le sujet : la vitesse tue. C’est scientifique.


Le 10 juillet 2017, la municipalité de Les Bergeronnes réclamait officiellement que des mesures soient prises pour que la vitesse sur la rue Principale fasse l’objet de mesures supplémentaires. La municipalité n’a pas exigé d’abaisser la limite de vitesse. Dans tous les cas recensés au Québec  le ministère est plutôt lent à réduire la vitesse et la plupart du temps a besoin d’une démonstration de force des élus et des citoyens pour agir… Non, la municipalité fut bonne joueuse et ne demanda que des actions raisonnables.   On voulait des panneaux de rappel de la signalisation et des marquages sur la chaussée. 


J’ai compté le nombre de panneaux dans le village : il y en a deux. L’une devant l’église, l’autre à l’entrée ouest du village.   Il y aussi un panneau :Attention à nos enfants, juste au-dessus de la petite pente après le cimetière. J’ai aussi remarqué qu’il y a beaucoup mais vraiment beaucoup d’affiches concernant la voie cyclable ! Si j’étais un ratoureux, je dirais que le ministère prend au sérieux la mobilité durable , mais un peu moins le transport ! 

  Donc, cinq ans plus tard, rien n’a été fait. Pas de marquages, pas d’affiches supplémentaires. Et à cette vitesse-là, on pourrait bien attendre encore cinq ans avant de voir les choses changer. 


Ayant du temps à perdre, j’ai calculé qu’il fallait à 50 km /h , une  minute 45 secondes  pour traverser le village, et qu’à 40 km/h , il en faudrait deux.  Mais bon, ce n’est pas la vitesse le problème, c’est l’affichage, le marquage , le rappel que la vitesse tue.  Le ministère s’évertue  à nous le répéter, alors, Bergeronnais, répétons nos demandes inlassablement, quelqu’un finira par entendre …  et répondre !

 


vendredi 17 mars 2023

La Thérèse troupe - février 2023

 


Noémie Gagnon, Laura Bouchard, Xavier Chamberland, Sophie Martel, Benoît Otis, Ève-Anne Bourdages, Florence Lachance, Philippe Charest, Justin Moreau, et absente sur la photographie: Anabelle Beaulieu 






LA TROUPE

Origine

 La Thérèse troupe est une en troupe de théâtre composée de 10 adolescents originaires de Essipit, Les Escoumins et Les Bergeronnes.

C’est dans le cadre d’une activité scolaire qu’est née cette troupe. La polyvalente des Berges est la maison de ce groupe.  

 

Animation

L’animateur de cette dynamique équipe est Robert Bouchard, enseignant d’art dramatique à la retraite.

 

Buts

La troupe contribue au sentiment d’appartenance et à la responsabilisation de l’élève. Il s’agit d’un cadre privilégié d’engagement, de collaboration, et de développement de la sensibilité. La vie de la troupe s’appuie concrètement sur des projet annuels adaptés au rythme de la vie scolaire. La lecture de textes dramatiques, la présentation d’ateliers publics et le développement des arts de la scène par le jeu est au cœur des rencontre bi-hebdomadaires du groupe.

 

Vie citoyenne

En enrichissant le milieu scolaire d’une troupe de théâtre, on peut penser que le milieu régional desservi par l’école polyvalente des Berges peut aussi être touché par cette initiative puisque l’élève, membre de la troupe, est aussi appelé à participer à la vie citoyenne.

 Coût

La production et la diffusion de la troupe est au coût de 15.$ la minute. Ce qui couvre les droits d'auteur, les déplacements des membres et les coûts matériels de la production .


Revue de Presse


JOURNAL Haute-Côte-Nord, février 2023


Photo de Alain Gauthier 

Haut: Annabelle Beaulieu , Xavier Chamberland , moi, Eve-Ann Bourdages , Noémie Gagnon.
Bas: Philippe Charest, Florence Lachance ,Benoit Otis , Justin Moreau et Sophie Martel