Instant de vie chez les Bouchard

Instant de vie chez les Bouchard
Claude Mattheau, 2014

vendredi 30 juin 2023

Centenaire de Les Escoumins -1946

 

Ce pont fut remplacé en 1927 par une structure métallique



Les Escoumins en 1946










PLAN DE 1899












Article paru dans Le Progrès du Saguenay  du 11 juillet 1946 



Au sujet des cloches de la première église 



Carte postale -Banq
-Érigé à partir de 1847, les travaux se sont effectués sur une période de six ans. 


Tiré de   les-cloches-à -michaux -Forum de généalogie et histoire 





samedi 24 juin 2023

Discours patriotique -24 juin 2023-Les Bergeronnes

 

Détail de la murale collective intitulée L'Émerillon exposée au Hangar festif

-Ce discours à été prononcé le 23 juin 2023 sur le site du Hangar festif par la maire Nathalie Ross-


En cette belle soirée où nous allons célébrer notre Fête nationale du Québec, j’aimerais vous raconter comment s’est forgé le caractère de nos ancêtre qui ont ouvert le territoire nord-côtier en 1842.  Nos ancêtres en quittant la région de Charlevoix pour se construire une nouvelle vie de l’autre côté du Saguenay ont vécu des moments d’une tristesse épouvantable : l’historien Gérard Bouchard raconte comment s’est fait la colonisation :

 

«  Nos ancêtres ont traversé à pied les montagnes de Charlevoix et ont traversé le Saguenay sur des embarcations de fortune  pour venir défricher des terres. Ils arrivaient les pieds gelés, il fallait parfois les amputer. Ils mangeaient des patates, et quand il n’y en avait plus, ils mangeaient les pelures.. »

 

Notre pays s’est construit dans la misère et si le courage n’avait pas été le caractère premier de nos ancêtres nous ne serions pas ici ce soir.

 

En 1930 , le curé Thibeault voyait mourir des enfants faute de soins hospitaliers. Il voyait des cultivateurs mourir après un accident de travail, il voyait mourir des mères de famille pendant l’accouchement … 90 ans après la venue des premiers colons sur cette terre , ce curé , aidé de ses paroissiens , décide d’engager un pilote d’avion , de lui construire une piste d’aviation et d’ouvrir la route du ciel pour sauver des vies.

 

 

Cet avion s’appelait l’Émerillon comme le petit faucon. Les pilotes de brousse volaient à faible hauteur et devaient en tout temps être prêt à foncer vers le sol si une difficulté survenait. Voler aux instruments était une notion inconnue à cette époque. Le petit faucon agit de même manière.

 

 L’avion de Pagé n’est pas qu’un avion, c’est le symbole de notre détermination à vivre en ce pays de la Côte-Nord.

 

En cette Fête nationale du Québec , je vous souhaite de garder intacte, cette détermination, sachez à l’image des pionniers, prendre votre place dans notre beau village, soyez de fiers Québécois, et soyez déterminés à construire encore et encore,  l’avenir  de notre pays.

 

Bonne fête nationale à toutes et à tous!