Instant de vie chez les Bouchard

Instant de vie chez les Bouchard
Claude Mattheau, 2014

dimanche 27 novembre 2022

Les Girard- hommes-forts

1889- 1978     Décès à 89 ans.




 

Les sources de l'Hymne à Notre-Dame de Bon-Désir

          
Simon Gagnon en 1944 
Tirée du film:  Centenaire de Bergeronnes

L'Hymne à Notre-Dame de Bon-Désir  a été inspiré par  un Cantique écrit par Paul-Émille Lavallée.  La musique de ce chant religieux intitulé Cantique à Notre-Dame de Blanche est l'oeuvre du Père Émery Verville O.M.I .

Les paroles écrites par Simon Gagnon sont fortement inspirées par le texte d'origine. Le texte est  parfois paraphrasé  quand il n' est pas  pas tout simplement répété. Fait étonnant, nulle part n'est mentionné la source du texte original. Bien qu'il soit coutumier  de s'inspirer d'une chanson en adaptant les paroles à un nouveau contexte, omettre de  mentionner les sources correctement est une maladresse qu'il faut corriger. Mais encore faut-il le savoir.

Par exemple, lors des Semaine du Patrimoine en 1977, la chanson Rame, Rame de Tex Lecor est revue pour servir d'hymne patrimonial  aux Bergeronnais. 


Rame, rame, rame donc

Le tour du monde, le tour du monde   devient  Le patrimoine, Le Patrimoine....

Rame, rame, rame donc
Le tour du monde nous ferons.    devient  Le Patrimoine nous fêtons.    

Dans ce  cas, les paroles sont transformées et  les sources sont mentionnées.




TEXTES COMPARÉS  



Il est évident que certaines parties du texte sont reprises intégralement. 


Des références à préciser

Lors des publications du texte de l'Hymne à Notre-Dame de Bon-Désir, il est souvent mentionné que Paul Émille Lavallée  est  le compositeur de la musique . Un article publié après le décès du père Verville permet de préciser les choses: l'auteur est Paul-Émille Lavallée  et le compositeur est le Père Émery Verville. 




Notice biographique sur Paul-Émile Lavallée dans Les Anciens
du Séminaire
, écrivains et artistes,  Joliette, 1927, p. 203-206.








Il est mentionné dans le boîtier édité lors du centenaire de l'église par  la Chorale Gens du pays  que la  musique est l'oeuvre du Père Verville. Ce qui est juste. 

Toutefois, certaines publications antérieures prétendent à tort que le Père Lavallée est le compositeur. Idéalement, les deux noms devraient  être mentionnés à chaque fois que sont publiées les sources de l'oeuvre puisque les deux religieux en sont les artisans. Un article tiré du journal Le Droit établit clairement la part de chaque intervenant .  



























ÉTUDE COMPARATIVE ET INTERCULTURELLE DES DEUX ŒUVRES LITTÉRAIRES FRANCOPHONES, 
  • Juillet 2017, Tania Intan, Université de 
  • Padjadjaran Bandung, West Java, Indonesia


    Les hymnes à Notre-Dame sont nombreux ,  tout comme sont nombreuses, les paroisses catholiques à travers le monde qui consacrent à la Vierge Marie une dévotion spéciale. Une hymnologie  qui permettrait d'en faire la comparaison nous permettrait de découvrir la communauté d'idées qui existe entre les chants dédiés à un Saint patron.

     







    Mêmes thèmes :  réalités différentes

    Enfin, les plus curieux d'entre vous auront remarqué que le premier couplet de Simon Gagnon décrit une réalité géographique qui rompt avec le texte original . Le  cantique Notre-Dame de la Blanche  s'attache dans ses références géographiques  à la région de Lanaudière.




    Les croisements entre les deux textes sont pour la plupart thématiques. Ainsi les deux textes évoquent le travail, la nature, le domaine religieux et la mort . Il est évident que l'hymne bergeronnais est un chant qui traîne quelques  accents patriotiques  tandis qu'avec les mêmes thèmes, Lavallée fonde une oeuvre  mystique destinée aux Oblats.  


    L'hymnodie consacrée à la figure de Notre-Dame est aussi vaste que les nombreuses dénominations liées à la figure de la Vierge . Les nombreuses déclinaisons en matière de chants ne devraient donc pas nous surprendre.

    existent plus de parallélismes que
    des contrastes. Cela donc atteste que les
    auteurs francophones, malgré leurs
    différences (géographique, culturel,
    historique), ont des ressemblances dans leurs
    œuvres, notamment sur les thèmes classiques
    à évoquer (discrimination, indépendance,
    nature,…)
    existent plus de parallélismes que
    des contrastes. Cela donc atteste que les
    auteurs francophones, malgré leurs
    différences (géographique, culturel,
    historique), ont des ressemblances dans leurs
    œuvres, notamment sur les thèmes classiques
    à évoquer (discrimination, indépendance,
    nature,…)

    samedi 26 novembre 2022

    La mort du chien- Récit de Noël

       

    Nous étions au moins une dizaine de garçons du village à aimer ce chien. Nous l'appelions affectueusement Dog pour que la liste des mots anglais affichée dans la classe de l'école de briques rouges serve à quelque chose.

    L'été , il arrivait souvent que le chien nous suive dans nos jeux et aussitôt avait-il  compris que sa maison commençait à être un peu trop loin, qu'il faisait le chemin à l'envers. On essayait bien de la garder avec nous en lui lançant notre unique  balle de baseball ... Mais non, Dog avait atteint le bout de sa corde imaginaire. On ramassait notre balle pleine de bave et admirions la légendaire fidélité  qui le faisait retourner chez lui. Aucune inquiétude,  il ne  pouvait se perdre, c'est connu, les chiens plantent des poteaux de signalisations partout où ils passent ! 

    *

    L'hiver,  à chaque fois que nous marchions en bande pour nous rendre à l'école , il nous saluait de sa plus forte voix. Il suffisait qu'on l'approche pour qu'il manifeste une joie silencieuse. Tous, nous avions le même réflexe, on enlevait nos mitaines de laine et on laissait glisser nos petites mains  dans la chaleur humide des poils du chien. 

    Comme il était heureux ce chien. Pas un de nous ne se demandait ce que pouvait faire Dog de sa journée. On l'enterrait sous nos caresses en passant et cela nous suffisait. Une autre chose connue, c'est que les enfants vivent au présent. Ce sont les adultes qui les tirent vers l'avenir, sinon, les enfants passeraient le reste de leur vie dans un utérus ! 

    Si le chien avait pu parler, il n' aurait pas pu nous dire que le pire était à venir. Ce genre de  niaiseries-là,   on entendait ça à la messe. Il n'aurait pas non plus fait de longs discours sur  l'importance des leçons et des devoirs. Non ! le chien aurait juste ancré ses mots dans le présent. Mais, il ne parlait pas notre langue.

    Par contre, il m'est souvent arrivé de lire dans les grands yeux noirs du chien , un message important: Reste ici avec moi, on va bien s'amuser. Mais je ne restais jamais. Il me fallait comme tous mes copains entrer dans la grande école de briques rouges pour  préparer mon avenir en découvrant des sciences venues du passé ! 

    C'est bien beau, la religion, les tables de multiplication et les règles du participe passé ,  mais ça ne suffit pas à  neutraliser  la tête d'un enfant. À 10 ans, ce qui m'intéressait vraiment, c'était le monde étrange de Dog. 

    J'en avais appris un peu. Le chien à l'heure des repas regardait sa maîtresse oeuvrer à la cuisine. Il salivait. Le midi , devinant le bruit des voix libérées des écoliers, il demandait la porte. Il  jubilait.  En soirée,  au pied de son maître qui lisait Le Soleil , il sommeillait. 

    Dog était heureux. Il partageait son bonheur tranquille avec nous, les enfants du roc. 

    **

    Le présent, même celui d'un chien, peut être bouleversé. Il aura suffi d'une seconde, une toute petite seconde, pour que l'univers du chien  bascule. 

    Il devait être huit heures.  Dog n'avait pas aboyé et ne s'était pas dirigé avec toute sa fougue vers la bande d'écoliers pour qu'on puisse laisser courir nos mains sur ses flancs et faire s'ébouriffer  son poils dru.  Rien. Il a bien fallu que les écoliers se rendent à l'école. 

    Et c'est là que nous avons appris la nouvelle. Monsieur Victorien, le concierge de l'école de briques rouges,  nous avait appris que le chien avait été heurté par l'autobus Drolet . Pendant la matinée, il avait dû interrompre son travail des dizaines de fois, la source du savoir n'était plus dans les livres, c'était monsieur Victorien qui la portait ! 

    Le même monsieur Victorien qui se déguiserait en Père Noël la semaine suivante pour nous souhaiter de bonnes vacances, était, une semaine à l'avance, la coqueluche du jour.  Pour une fois, même ceux qui n'aimaient pas apprendre, furent soudainement pris du vertige que procure la curiosité. Si les profs avaient eu le droit de sortir du maudit programme, les élèves  auraient composé en ce jour triste, une ode collective à Dog...

    ***

    Toute ma nuit, avait été un écran noir où le chien se faisait écrabouiller par un autobus malvenu. L'autobus qui glisse. Le sang sur la chaussée glacée. Les poils hérissés. La bête qui se traîne pour retourner dans les bras chauds de sa maison. Ai-je dormi ? Toutes ces images étaient si réelles...

    Je tenais  au bout de mes doigts devenus inutiles, une cuillère que j'hésitais à tremper dans le bol de  cornflakes devenus trop mous . Ma mère devinant le tourment qui me hantait me dit  que je pouvais aller voir. 

    -C'est pas comme si tu les connaissais pas, tu y es déjà allé avec ton père. 

    C'est  extraordinaire comment en une phrase, une mère  peut vous donner le courage nécessaire pour affronter la vie . 

    Le chien était enroulé dans une couverture et il tremblait de tous ses membres. Monsieur Beaupré avait  déposé une carabine sur la table de la cuisine. Il y avait aussi une boîte de balles verte et jaune.  Madame Beaupré a vu les larmes qui coulaient sur mes joues. 

    -Il faut le faire. Il souffre trop. 

    Monsieur Beaupré n'a rien dit. La dame a pris ma main et nous nous sommes accroupis devant le chien . Je l'ai flatté. Doucement. Le chien a salué cette dernière caresse en agitant la queue. Malgré la douleur . 

    Dans ses yeux noirs, je voyais bien ce que Dog disait . Il faut que je me lève, que j'aille voir tes copains qui vont partir pour l'école. Que je revienne voir si ma maîtresse prépare le repas. Que je regarde mon maître lire le journal. Il le faut. Je dois être là .

    J'avais le souffle coupé . Je lui ai dit en le regardant dans les yeux : Tu ne seras plus jamais  là. Regarde le tapis qui accueille la neige quand tu te secoues , tu ne le verras plus. Regarde ces murs où se jette le soleil du matin . Regarde mes mains .  Je dirai à tous mes amis que tu es un chien courageux. Dog...

    J'ai essuyé mes yeux avec le revers de mes pouces. Et je suis parti sans saluer les Beaupré. Mes mots polis étaient étranglés par la peine. 

    ****

    Vers midi , en revenant de l'école, nous  avons vu  le couple  Beaupré descendre de leur voiture. La dame serrait une couverture  contre sa poitrine . Monsieur Beaupré  ouvrit le coffre arrière de sa Chevrolet. Il y prit l' arme à feu et entra derrière son épouse , les yeux au sol.  Nous nous sommes tous regardés en silence. On savait que ce qu'ils avaient fait était ce qu'il fallait faire.  

     Et en ce Noël de 1971,  cette peine commune de notre enfance,  fut sans doute le plus beau cadeau qu' on pouvait partager. Nous étions au moins un dizaine de garçons du village à  continuer à aimer ce chien.


    Mise en contexte 

    Au début des années 70 , les animaux domestiques ne recevaient que rarement des soins vétérinaires. L'euthanasie n'était pas chose courante. Entendre dire qu'un homme avait noyé des chatons parce que ces derniers n'avaient pas trouvé preneur faisait partie des moeurs. Rencontrer un chien qui déambulait librement dans une rue ou un sentier n'avait rien de surprenant. Les chiens mangeait les restes de table et non pas une nourriture fabriquée en usine spécialement pour eux.

    vendredi 18 novembre 2022

    La rentrée de septembre 1937 à Grandes-Bergeronnes



             
    Couvent de Bergeronnes, 1946 
    En 1935, il était le principal lieu d'éducation du village




     






    C'est en 1936 que cet établissement devient une École normale .


    Séminaire de Chicoutimi


    Le 15 août 1873, l'archevêque de Québec, Mgr Taschereau procède à l'érection canonique d'une nouvelle institution, le Séminaire de Chicoutimi, que vient de fonder, à sa demande, l'abbé Dominique Racine. Cette institution a pour but d'assurer un enseignement adéquat à la jeunesse masculine de la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean et poursuit un but vocationnel en recrutant des candidats aptes à assumer les responsabilités sacerdotales. En 1877, le Séminaire est affilié à l'Université Laval pour ses programmes d'études. De plus, il a initié des activités journalistiques, musicales, scientifiques, syndicales et agricoles. Il a conduit à maturité, entre autres, la corporation du Grand Séminaire, la fondation de la Société historique du Saguenay et l'École d'agriculture de Chicoutimi. (Source: Abbé Clément Jacques Simard, conservateur des archives du Séminaire.).




    Maison d'enseignement privé fondée par les frères Oblats de Marie-Immaculée, en 1926. De 1926 à 1967, le séminaire a dispensé son savoir à plus de 3000 élèves de partout au Québec.
    Rappelons que du côté des francophones, à cette époque, très peu de gens avaient accès à l'enseignement qui était surtout réservé à la classe aisée ou à ceux qui se dirigeaient vers la prêtrise. Avec la Révolution tranquille et la distanciation des Québécois envers la religion, l'école ferma ses portes en 1967.

    Enfariné le siège social de la caisse Desjardins du Saguenay-St-Laurent ?


    Dans mes rêves les plus fous, je deviens un militant farouche et décidé. M’inspirant des écologiste qui enfarinent des œuvres d’art pour attirer l’attention sur le réchauffement climatique , je rêve d’enfariner le siège social de Desjardins Saguenay-Saint-Laurent situé aux  Escoumins .

     

    Mes ancêtres Sirois me soutiendraient.  Le siège social étant situé sur la rue leur rendant hommage. «  Vas-y mon gars! Sois le plus hargneux des petit-fils Sirois ! » 

    Mon grand oncle Napoléon , jadis maire de ce village voisin de celui des Bouchard de « Bargeronnes » , me voterait au ciel une motion  pour me féliciter.

    Mais voilà , le rêve vire au cauchemar et je me retrouve en prison pour militantisme outrancier.

     

    Deuxième rêve : je me rends au centre de service pour déposer une cent noire. Les cents noires ont toujours  cours bien qu’on ne puisse s’en procurer dans les institutions financières, voilà pourquoi  j’en garde un sac plein dans la cave d’Hormisdas Lapointe, un autre de mes ancêtres.

     Je dépose donc avec l’aide des Bergeronnais 1000 fois une cent, la caissière à chaque  fois est éberluée.

    Je dis : 

     Je dépose ce sous en hommage à mes ancêtres qui en 1933 devinrent de petits épargnants à la Caisse de Bergeronnes.  


    La caissière dit : 

    Je sais ,vous êtes le centième aujourd’hui à me faire le coup…


    Elle ne rit pas. J’ai envie de lui dire qu'il y aura 900 autres sous qui suivront. Je ne vais pas la décourager quand même !

    Dans mon rêve, ma patente a eu de l’effet :  les journalistes s’en délectent mais le CA de la Caisse Saguenay-St-Laurent reste de marbre.

     

     Et je me retrouve encore en prison pour avoir indûment provoquer l’ allongement les heures d’ouverture du centre de service. Je me console car si les membres du CA restent de marbre ,ils couleront dans les eaux que célèbre la Caisse bien nommée .

     

    Troisième rêve : Je prends la Caisse aux mots. Je laisse se fermer le  Centre de service de Bergeronnes.  

     Dieu n’intervenant pas en envoyant des milliers de sauterelles pour défendre mon peuple opprimé , et n’entendant pas non plus les trompettes de l’Apocalypse , je déménage mon fric dans une autre Caisse Desjardins. Celle du Centre de la Haute-Côte-Nord  située à Forestville. Là-bas, il y a plus d’achalandage,  plus de services, plus de centralisation .

    Mon nouveau combat basé sur les statistiques de Desjardins : fermer la Caisse Saguenay -St-Laurent et fusionner tout ça avec Forestville (Caisse du Centre de la HCN) .

    Une seule Caisse pour la MRC c’est suffisant !!

    Et voilà que le cauchemar prend le dessus : Le C.A. trouve ça presque logique !

     

     

    dimanche 13 novembre 2022

    Les Bouchard , colonisateur du rang Saint-Pierre

     

    1883 , carte de la route de colonisation.





    Détail de la carte faisant état des terres à coloniser par les fils de Julien Bouchard 




    Y sont, Julien (fils) Barnabé, Alexis Bouchard et Julien (père)


    vendredi 11 novembre 2022

    OCRE AU SUD DU RUISSEAU CHAUD

     À la fin du XIXe siècle, l'ocre rouge est utilisé  pour peindre les bâtiments agricoles en raison de son accessibilité et de sa gratuité. Les colons s'approvisionnent directement sur les sites .  Mélangée à de l'huile, l'ocre donne une peinture couleur rougeâtre qui protège les bâtiments.

    Les  Innus l'utilisent lors de pratique funéraire et pour le dessin. En témoigne le site d'art rupestre répertorié au nord de Forestville. Les observations faites à l'œil nu et à la loupe, de même que les photos macroscopiques ont permis de dire que pour dessiner les pictogrammes, les artistes préhistoriques ont appliqué l'ocre rouge avec leurs doigts de préférence à tout autre instrument (pinceau, bâtonnet). Celle-ci, réduite en poudre et mélangée à de l'eau, adhérait et s'étendait facilement sur la surface rocheuse




    CAP-AUX-DIAMANTS, Numéro 37 Printemps 1994



     

    SERVICE DES MINES 'RAPPORT 1930





    <































    OCRE ET OXYDE DE FER 

    L'ocre existe en maints endroits . Nous avons systématiquement échantillonné deux des dépôts : l'un dans le canton des Bergeronnes, que nous avions noté au cours des travaux de 1929, et l'autre connu depuis longtemps près de l'embouchure de la rivière Petite-Romaine. Le forage et l'échantillonnage furent effectués par M. Lucien Gravel, aidé d'un des hommes affectés aux travaux du camp. Les échantillons furent analysés an Laboratoire des Analyses du Gouvernement provincial, à Montréal, sous la surveillance du professeur Mailhiot. Les étendues que nous avons examinées furent divisées en rectangles et le forage fut exécuté à des intervalles de '60 pieds. Des échantillons furent prélevés des carottes suivant la profondeur du dépôt. Les plans et tableaux ci-joints présentent l'étendue et la profondeur de chaque dépôt et les résultats de l'analyse de chaque échantillon.






    vendredi 4 novembre 2022

    Un hôpital "américain" aux Escoumins (1956)

     




    1964 :Daniel Johnson aux Bergeronnes

     

    L'élection partielle de 1964 dans Saguenay amène le chef de l'Union Nationale a faire une tournée dans la région. 

    À Bergeronnes, il défendra le droit à l'éducation pour tous .  Les organisateurs locaux lui soufflent les thèmes à l'oreille.

     Il parlera à Sault-au-Mouton de la désertion des compagnies forestières et du chômage endémique . 

    À Forestville ,il dira que René Lévesque , le prodige libéral, n'a rien inventé et que l'exploitation hydraulique de la rivière Bersimis fut le plan de Duplessis et que le reste de la nationalisation n'est que le fruit de la pensée de son parti . 


    Chaque village a son thème  ! Reste que cette tournée ne lui sera pas très profitable puisque les libéraux conserveront le comté.



    Le Montréal-Matin , le 25 septembre 1964


    Pierre Maltais remporte l'élection complémentaire 


    jeudi 3 novembre 2022

    La dernière patinoire avant l'aréna (1955)

     

    Patinoire derrière le collège en 1957 , lors du couronnement de la Reine des Neiges: 
     Nicole Gagnon à François-Xavier et à Aliette Simard



    L'Action Catholique , 15 février 1955