Instant de vie chez les Bouchard

Instant de vie chez les Bouchard
Claude Mattheau, 2014

lundi 17 avril 2017

Napoléon et Eugène Sirois

Décès de M. Nap. Sirois, Escoumins DNC

(Transcription) 

— Le  27 février 1954. un citoyen bien connu des Escoumins, monsieur Napoléon Sirois, âgé de 70 ans et  3 mois, est décédé à sa demeure, des suites  d’une crise cardiaque. 



Monsieur Sirois était un homme très actif. Il avait été maire de la   paroisse, il faisait partie de la Ligue du Sacré-Coeur, des Chevaliers de Colomb. Il laisse dans le deuil son épouse, dame Nélida Beaulieu, ses fils. Napold, Philippe. Alfred, Rosaire et Hervey; ses filles, Mme Georges Harvey (Elianne), mme Gabriel Dion (Marie); ses belles-filles, mme Napold Sirois   (Marie-Blanche Beaulieu) , Mme Philippe Sirois (Alva Tremblay), Mme Alfred Sirois (Yvonne Caron ), Mme Hervey Sirois (Madeleine Tremblay) et Mme Rosaire Sirois (Cécile Beaulieu), ses gendres , MM. Gabriel Dion et Georges Harvey. 



Il laisse également ses frères. Rosario Sirois de Bergeronnes, Cyprien Sirois de Ste-Thérèse-de-Colombier, ses sœurs :  Mme Marcelin Larouche (Lébé) de Tadoussac et Mme Elzéar Tremblay de Baie Trinité (Claudia), ses belles-soeurset beaux-frères. Mmes Cyprien Sirois, Eugène Sirois et Rosario Sirois. et MM. Elzéar  Tremblay et  Marcellin Larouche. 



Il laisse également plusieurs petits enfants et neveux et nièces. Son service fur chanté par M. l'abbé E. Lévesques,  assisté par  l'abbé Louis Renaud et l'abbée Amédée Gagnon, comme  diacre et sous-diacre. La croix était portée par son neveu, Raoul Beaulieu. Les porteurs du cercueil étaient: MM. Emilien Beaulieu. Roland Boulianne,  Léon Tremblay, Freddy Hovington Joseph Lapointe (et) Henri Beaulieu . La sépulture eut lieu au cimetière des Escoumins. De nombreux témoignages de sympathies furent offerts à la famille éprouvée.

Source: Progrès du Saguenay, 17 mars 1954





dimanche 16 avril 2017

L'huile de coude

Photo :Aubert Tremblay ,tirée de Le bulletin des agriculteurs,janvier 1989

Jamais facile l'agriculture à Bergeronnes. Le climat n'est pas propice à la culture des tomates . Pourtant à l'été de 1988 comme le soulignait  le très regretté Georges Gagnon,  les affaires étaient bonnes: la tomate du Jardin des Cayes avait atteint 1.50 la livre. 


Si cultiver en serre fut à cette époque une admirable aventure, c'est  que les trois protagonistes s'étaient eux-mêmes serrer les coudes pour réussir à faire mentir notre climat.


Dans une autre livraison  du Bulletin des agriculteurs (Avril 1989) , l'agronome du moment, monsieur Laurier Tremblay, expliquait au journaliste Aubert Tremblay, les difficultés rencontrées en Haute-Côte-Nord . 

Bien sûr, les rigueurs climatiques de la   région étant ce qu'elles sont, l'agriculture ici  au nord de Tadoussac ne pourra jamais rivaliser avec celle de Saint-Hyacinthe. La saison est plutôt courte et les superficies cultivables, assez modestes. (...)


(NDLR : en 1989 ) Laurier Tremblay croit que c'est l'horticulture qui risque de connaître la plus forte expansion au cours des prochaines années. «Le produit régional connaît une certaine faveur chez les consommateurs», dit-il. Un des secteurs les plus dynamiques, à son avis, est la serriculture. Mais comme la plupart des producteurs en serres font aussi des légumes de champ l'expansion devrait normalement toucher aussi ce dernier secteur. «Le marché local des produits de serre devrait atteindre assez rapidement la saturation», opine-t-il. La Côte-Nord fait vivre aussi des producteurs de fraises, de framboises et de bleuets, autres domaines promis à une bonne expansion.


Ce dont je me souviens avec précision ce sont les nombreuses livraisons qu'effectuaient à chacun leur tour les propriétaires des serres hydroponiques de Bon-Désir. Assez rapidement, cette tomate avait connu un succès fou, si bien que chez GLR, Christine Lessard commandait rarement autre chose que ce fameux fruit !  


Cette tomate goûtait aussi l'optimisme . En quelques années, Bergeronnes avait vu naître GLR, le restaurant du Boisée, le Bar-Bier, la Rosepierre, C.et N. Michaud, la rénovation du barrage du lac de l'Aqueduc ... L'usine  TULINOR faisait la une des journaux : Mulroney  avait  assisté à la cérémonie d'inauguration. C'était  6,1 millions $ et trente-sept nouveaux emplois qui plaçaient le village en précurseur, on transformait ici nos matières premières ! C'était les  années folles des décennies 80 et 90... années où l'huile de coude fut à l'honneur.






mercredi 12 avril 2017

Avez-vous un ancêtre au tableau d'honneur de 1933 ?

PROGRÈS DU SAGUENAY  12 janvier 1933 (page 5) 

TABLEAU D'HONNEUR Couvent de. N.-D. du Bon-Conseil. 



























Élèves ayant conservé, pour le mois de décembre, les quatre-cinquième des points mensuels avec la note "Excellent". 

7e année: Mlles Gilberte Tremblay, Bernadette Gagnon. 

6e année: Alexina Savard, Maria Lapointe. 

5 e année: Maria Tremblay. Dolorès Simard. Thérèse. Tremblay, Floretta Gagnon. Françoise Gagnon. Anny Chassé.

 4e année: Aurore Maltais, Patricia Simard, Jeannette Bouchard. Béatrice Lavoie, Emilienne Guay, Jacqueline Larouche, Anne-Marie Hervieux, Jeanne-d’Arc Tremblay. 

3e année: Lauréat Maltais, Colette Lavoie, Simon Gagnon. Jeannette. Larouche, Gisèle Simard. M.- Berthe Bouchard, Aline Tremblay, Alice Rathe. Annette Bouchard. Pâquerette Tremblay, Doréa Chassé. Lucille Larouche, Gilberte Sirois.

2e année: Fernande Tremblay, Antoinette Fortin. Ls-Joseph Lapointe. Emiliennc Larouche. Solange Larouche, Emilien Ratté. Marius Bouchard. Marcelle Simard. Suzanne Sirois, Françoise Larouche.

1ère année: Georgette Rathé, Georgette Bouchard, Monique Hervieux, Paulette Larouche., Lauréat Lessard, Vncent Tremblay. Thérèse  Dumond, Ovila Bouchard. 

Cours préparatoire: Aline Maltais, Marguerite Lessard, Ls-Philippe Tremblay, Thomas-Louis Lavallée. Fernande Rathé, Gabriel Sirois, Rosaire Gagnon, Loraine Larouche. 

Bon langage: Floretta Gagnon. Maria Tremblay. Emiliennc Larouche, M.-Paule Tremblay, Marius Bouchard. Toussaint Larouche, Françoise Larouche, Luce Lessard, Bibianne Tremblay, Georgette Rathé ,Monique Larouche ,Paulette Larouche.

Noyade de Louis Brisson ,marchand


Progrès du Saguenay  10 août 1916

TRANSCRIPTION

COURRIER de la Région.

Une triste noyade aux Grandes Bergeronnes

 Louis Brisson, navigateur  bien connu, est  tombé de sa goélette “Le Breton et s’est noyé. Son corps n’a pas encore été repêché  été repêché et la famille  est à la recherche de renseignements. Le défunt portait sur lui des papiers de grandes valeurs.

La paisible paroisse des Grandes-Bergeronnes a eu à enregistrer ces jours derniers  une triste noyade d’un brave  navigateur nommé Louis Brisson et qui est survenue à bord de son bateau « Le Breton «  et dont on n’a pu encore retrouvé le cadavre

 Cela a causé une grande sensation  dans les alentours le  défunt était bien connu et grandement  estimé. Il  portait ce jour là un  capot de fourrure et portait sur lui un chèque de  17.50. de la Gulf Paper de Clark City.

Le défunt avait les cheveux roux, la moustache rousse et figure blonde. Comme  le défunt n’a pas encore été retrouvé, nous donnons ces détails, afin que ceux qui  pourraient le retrouver puissent le reconnaître et en avertir la famille, à Grandes-Bergeronnes.




1960: Bergeronnes et l'amélioration du transport.


Transcription: 

La Chambre de commerce du Saguenay, qui groupe les hommes d'affaires de Tadoussac, Escoumins et Grandes-Bergeronnes, trois villages de la Côte-Nord du St-Laurent, s'est opposée à ce que l'Etat subventionne une compagnie de navigation qui désire opérer un traversier à l'année longue entre les deux rives du St-Laurent à la hauteur de Pointe-au-Père.  


La résolution, qui a été prise à une  dernière réunion de l'organisme, tout en se montrant favorable à l’idée d'un traversier, affirme que les subventions pourraient avoir pour effet de retarder le développement des communications terrestres sur la Côte-Nord. Les membres présents ont pris cette décision à l'unanimité d'après une proposition de M. Lauréat Larouche, appuyée par M. Charles-Edmond Lessard. Un communiqué remis aux journaux par la Chambre du Saguenay précise les raisons qui ont motivé la décision des membres. 

On y reproduit les paroles du président du comité chargé d'étudier la question, M. Louis-Joseph Fortin. Celui-ci a déclaré que selon le projet soumis par la Chambre de commerce de la rive sud, la compagnie de navigation en cause recevrait un octroi de $825.000. 

 

Étant donné qu'elle reçoit déjà, a-t-il dit, un octroi de $975,000, il trouve que la suggestion “serait trop onéreuse et aurait pour effet d'empêcher la libre concurrence". Il croit que les glaces empêcheront le traversier de donner un rendement parfait et qu'il sera probablement nécessaire au gouvernement de fournir les services d'un brise glace. Le communiqué résume ainsi la pensée de M. Fortin: 

 

"Nous considérons donc qu'au lieu de dépenser ces millions au service de  traversier, lesquels nuisent à l'économie de la légion, il serait de beaucoup préférable de se servir de cet argent pour nos propres communications, soit voie ferrée, ports de mer et aviation. Un chemin de fer reliant Port-Cartier, et Scpt-Iles aux grands centres serait de toute première importance pour le développement économique de notre région." 

La Chambre du Saguenay a pris quelques autres décisions dont celle de présenter un mémoire sur l'agriculture. La préparation en a été confiée à M. Patrick Gauthier, agronome: elle réclame aussi l'accélération des travaux de construction de la route Chicoutimi-Tadoussac (…)


SOURCE : LA PRESSE , MONTRÉAL,  9 Février 1960

http://www.banq.qc.ca/collections/collection_numerique/journaux-revues/recherche/?keyword=Charles%20edmond%20lessard&ajouterHistorique=oui

samedi 1 avril 2017

Scandale et exemple aux TGB !

Non, ce n'est pas un poisson d'avril ! Malheureusement! Au cours de mes recherches dans les journaux des années '60 , il m'arrive de faire des découvertes extraordinaires et ce "texticule" me semble tout à fait approprié en ce jour du 1er avril. Parce que parfois, il vaut mieux en rire ! 

Je comprends mieux maintenant les attaques amicales  de mon ami Jacques Bourque de Forestville,  lequel ne cessait de me répéter  que les "Bargeronnais" avait construit un aréna avec leurs morts ... et que si les murs en étaient faits de granit, c'était pour en honorer leur mémoire !  Et ce fait me rappelle cette craquante maxime de la revue Croc : "C'est pas parce qu'on rit que c'est drôle ! " 

Le modèle bergeronnais est malgré cet accroc au régime de l'assurance-chômage , une expérience exportable. L'architecte Caouette   qui a aussi  signé les plans du  Foyer Mgr Gendron   lors d'une conférence à Plessiville, en a fait un exemple à suivre.       









Le nouvelliste, 16 août 1969







SOURCE: POUR LES Bergeronnais  DUBITATIFS ou CURIEUX  !