Instant de vie chez les Bouchard

Instant de vie chez les Bouchard
Claude Mattheau, 2014

mardi 22 septembre 2020

Tuberculose: Grandes-Bergeronnes dans une zone réservée. -1930





   
Dès 1905 , les troupeaux de vaches laitières sont victimes d'une grave maladie . La tuberculose a envahi  les parcs à bovins.  Partout au Canada sont enclenchées des campagnes de sensibilisation auprès des éleveurs pour éviter que le maladie ne se propage. De plus, la maladie est transmissible aux humains entre autre par le lait ou les sécrétions respiratoires.

Au début un programme volontaire permet aux cultivateurs de faire tester leurs vaches. Les bêtes malades devaient être isolées et ensuite abattues. Il y eut des fraudes et des négligences, les éleveurs ne voulant pas perdre d'argent sur leur vente de bétail ou de lait. 

Le poinçonnement obligatoire des bovins (une marque en forme de T sur l'oreille)  malades fut une partie de la solution. 

Photo: Le Bulletin des agriculteurs.17-10-29

En 1907, un programme d'inspection des viandes devient obligatoire dans les abattoirs destinés aux boucheries. 

En  1914, les laiteries ne peuvent plus s'approvisionner qu'auprès des fermes où le troupeau est reconnu sain.  


Établi en  1922, le programme des zones réservées intéressera les cultivateurs de Grandes-Bergeronnes. Il y a là une opportunité d'affaires. Des troupeaux sains gardés dans des zones réservées peuvent intéresser le marché intérieur et aussi le marché américain . 

La géographie du comté se prête bien à ce genre de contrôle. Aucun animal malade ne peut pénétrer autrement qu'en empruntant à l'ouest , un navire, pour traverser le Saguenay; il en est de même pour le sud et sa barrière fluviale,  et à cette époque la rivière Betsiamites est en soi une frontière. Au nord, la forêt de conifère ne se prête pas au transport de bovins .  


CORRESPONDANCE POLITIQUE









RÉPONSE POSITIVE 


Le Progrès du Saguenay , 2 juillet 1930


Annonce parue dans le Progrès du Saguenay en novembre 1930.
 Suite aux abattages de vaches laitières, on craint alors des pénuries de lait.




 

samedi 19 septembre 2020

mardi 15 septembre 2020

Un homme dévoué . 1915-1996






















Le curé Amédée Gagnon était un rapide. Jeunes adolescents, nous nous réjouissions d'aller à la messe sachant qu'avec Amédée la célébration n'allait pas s'étirer inutilement. Ce prêtre allait directement au but.  Pas de fioritures, pas de détours  pour faire dans la guirlande sociale... 


Dans le livre où Amédée raconte son séjour à Rivière-Saint-Jean en Basse-Côte-Nord , le préfacier, Roger Ébacher raconte cette anecdote remontant en 1979, année où il devint évêque du diocèse de Hauterive  :" Dans ma hâte de prendre contact avec le milieu ,les gens, les institutions, je me rends visiter le foyer pour personnes âgées de Bergeronnes. En y arrivant,à la porte, je me trouve face à face avec un homme petit,grisonnant,à l'air un peu désinvolte. Ce fut notre premier "accrochage" . J'y ai tout de suite découvert un homme rompu au contact social agressif même dans ce premier contact, taquin et plein d'humour.


Voilà cet homme. Un rapide. En lisant son livre, vous découvrirez un style tenant du télégramme . Tout y est télescopé, l'auteur n'a pas perdu son caractère en racontant cet  épisode de sa vie. Les phrases y sont souvent courtes, imagées et les pronoms sont élidés . Cet extrait illustre cette célérité à cerner son sujet.  




Curé de Rivière-Saint-Jean, Amédée Gagnon,
Éd. M.P. Vachon, 1992 , p. 24 



N'allez pas croire que le Curé Amédée, même s'il expédiait  les cérémonies, n'était pas un pasteur dévoué. Sa mission en était une dédiée à l'Humain , il cherchait d'abord à encourager les gens, à soulager les coeurs et à accueillir sans ambages . On pouvait lui faire confiance.

" Un jour d'hiver à Mingan , le docteur Baulé veut amener avec lui un indien malade (tuberculose). Ce dernier refuse. Arrivé à Mingan, le docteur me parle du refus de son malade. (de se rendre au sanatorium de Mont-Joli) "Je vais aller le voir, lui dis-je et il va partir pour l'hôpital."Le docteur en doutait. je me rends chez le malade qui refuse de partir. " Je vais demander au médecin de t'envoyer de temps en temps visiter ta famille." (...) Ce malade avait accepté en raison de sa grande confiance au prêtre."  

Ibid. p. 65-66

   




Amédée Gagnon , 50 ans de prêtrise . 





























       Journal Le plein Jour , avril 1992


Le curé Amédée Gagnon sur sa moto et sa mère ,Emma Lapointe,
devant le presbytère de Rivière-Saint-Jean.





lundi 14 septembre 2020

Nadine Gagnon , volleyeuse

Une des meilleures passeuses du circuit collégial AA.
Elle évolue au collège François-Xavier-Garneau .
   



Le Soleil , 13 mai 1993. 

Nadine Gagnon est la fille de Roger Gagnon (Luce Lessard et Héliodore )  et de Francine Lapointe (Rosanne Bouchard et Marc)  



Nadine s'est initiée au volleyball à la Polyvalente des Berges. Elle a fait partie des Panthères et des Gazelles , deux équipes qui ont souvent remporté les honneurs tant au régional qu'au provincial. 


Elle a su concilier le sport et les études en conservant une moyenne de 85 % ,soit 13 % au-dessus de la moyenne de son groupe . 










Découpures de presse : Journal Le Plein-Jour , 1993 . Stéphane Tremblay et Etienne Gagné 

Les Panthères, championnes provinciales en 1990. Elles sont en compagnie de leur entraîneur du moment , Mario Brisson. 






Les Gazelles En-haut, de gauche à droite: Thérèse Boulianne, Louise Simard, Cathy Bouchard, Patricia Desmeules, Blaise Larouche ; Devant:  Chantal Michaud , Marie Hervieux et Nicole Bouchard.
Il s'agit de la première équipe des Gazelles . C'était en 1979-80 . Blaise Larouche en était l'entraîneur. Blaise était un technicien .Il appliquait des méthodes d'entraînement qui tenaient compte de tous les aspects de l'athlète. Ainsi, les filles devaient à  l'aide de barres de métal renforcer leur poignet en fortifiant leurs extenseurs. Grâce aux  nombreuses interventions de Blaise , les Gazelles avaient des Elles ! 

dimanche 13 septembre 2020

Florence Trépanier, une femme au pouvoir consensuel

 


Le 8 mars est une occasion de souligner le travail des femmes en société. Madame Florence Trépanier  a largement contribué à transformer le Bergeronnes dans lequel nous vivons aujourd'hui . 

Ses nombreuses interventions ont été remarquées tant au plan local que régional. Madame Florence donnait l'heure juste tout en se ménageant un espace pour chercher le consensus. C'était sa façon à elle de faire de la politique.

Et de plus, elle a su dissocier -tant que faire se peut-  vie privée et  vie publique. 

 
" Quand c'est l'heure d'être fermière, je le suis et de la même façon, quand c'est le temps d'être mairesse, je suis mairesse. "

   


Une entrevue remontant à 1985












Le camping rentable grâce à Diane Gagnon -91-




Diane Gagnon reconnue pour son travail . 
Photo: Étienne Gagné , Ed. Nordiques, mars 92.







Plein-Jour, mai 1990



vendredi 11 septembre 2020

Inauguration de Tulinor , 30 juillet 1990

Photo:Étienne Gagné 
Journal Le Plein-Jour, 5 août 1990
Vous apprendrez ... 
Que Mila est charmante.

Que le libre-échange est la locomotive de Mulroney.

Que Picotte  souhaite l'harmonie entre le Canada et le Québec.

Que 200 personnes y étaient.

Que la 138 comptera une voie de plus pour sécuriser la circulation sur le chemin menant à l'usine. 


Que Mila , Brian et leurs enfants ont été étonnés du gigantisme des machines pour fabriquer les tuiles de granite.


Et vous n'apprendrez rien en lisant que Ghislain Maltais a loué l'entêtemement des Bergeronnais ! C'est bien la seule matière première qui résiste depuis toujours aux crises économiques... 









LE REPORTAGE