Bergeronnes

Peinture de Jules Therrien, 1956.

Je n'y habite plus. Pourquoi ? Parce que. ON est bien dix ou vingt mille à ne plus y habiter. Mettons que j'exagère. Mais pas tant que ça. Si je tiens compte du fait que le village existe depuis 1844, officiellement , et sûrement 1830 , si on tient compte des squatters, je suppose que la migration des Bergeronnais vers d'autres cieux a débuté bien avant la mienne. EXPONENTIELLISONS LE TOUT.

Mon arrière arrière grand-père Barnabé Bouchard est arrivé aux Bergeronnes et s'est marié, il a eu un lot d'enfants, ce lot d'enfants à eu des enfants et de ce lot certains ont eu à quitter pour diverses raisons. Sont-ils encore Bergeronnais ?

En tout cas, ils y ont passé leur enfance.Et en principe,l'enfance est fondatrice des principaux traits de caractère d'un humain. Or un Bergeronnais restera toujours un Bergeronnais.

Considérons le chaînon manquant: combien faut-il de générations absentes du village pour qu'un cousin éloigné dont le père et la mère sont nés aux TGB soit considéré comme un Bergeronnais ?

Je vais vous le dire : 0, ZERO , nil, un Bergeronnais sera toujours un Bergeronnais. Preuve en est : je parle de ce village comme si je ne l'avais j'avais quitté.Et fort probablement que les gens de ma génération (né en 60) connaissent leur Bergeronnes sur le bout de leurs doigts. J'EN PARLERAI À MON AMI DARWIN ET JE REVIENDRAI LÀ-DESSUS ,UN DE CES JOURS.