Instant de vie chez les Bouchard

Instant de vie chez les Bouchard
Claude Mattheau, 2014

lundi 30 décembre 2019

Le père Brisson au Basutoland.(LESOTHO)




Vers 1830, les Boers fuient leur colonie du Cap devenue britannique lors du Grand Trek, s'établissent au nord de la région et fondent l'État libre d'Orange en 1854. En 1868, suite à plusieurs conflits avec Boers, le roi des Sothos, Moshoeshoe Ier se place sous la protection de la Grande-Bretagne.

Le Basutoland devient ainsi protectorat britannique entourée par les colonies britanniques du Cap à l'ouest et du Natal au sud, et les républiques boers au nord.

A la suite de la Seconde guerre des Boers, l'Empire britannique annexe l'intégralité des républiques boers enclavant le Basutoland au sein de l'Union d'Afrique du Sud.

En 1966, le Lesotho obtient son indépendance. 

Le joli mariage de madame Germaine.

Je n'ai malheureusement pas de photographies pour agrémenter cet article. 

Deux questions me viennent à l'esprit : qui fut l'invité qui signa l'article  ; quels cadeaux recevait-on en  1921 ?

J'ajouterai les réponses ,peut-être qu'au hasard de mes recherches, d'autres détails me seront communiqués . 

L'amour! 

dimanche 29 décembre 2019

LES LIONS DE FORESTVILLE, Avril 1955










Adéla Lessard ,la Brune Bergeronnette

Avant que vous ne lisiez toutes ces informations sur cette femme qui fut plus une mécène qu'une écrivaine- son oeuvre littéraire tenant en peu de pages- sachez que son nom de plume "Brune Bergeronnette", lui  servi à écrire des lettres aux journaux Le Soleil et L'Action Catholique.  Épistolière, plus qu'écrivaine ,madame Lessard tint salon aux bénéfices d'artistes qui autrement n'auraient eu guère de place pour se produire . Son destin n'est pas sans affinités avec celui de Florence  Foster Jenkins, une mécène américaine, philanthrope, fondatrice  du club Verdi. 

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L'Action Catholique,  30 avril 1961
Originaire de Grandes-Bergeronnes, Adéla Lessard (1890-1980), promotrice des arts, s'établit à Québec à l'âge de 18 ans. Elle y fréquente l'École des beaux-arts pendant trois ans. En 1939, celle qui est devenue madame Alexandre-Aimé Boivin fonde Les jeudis 
artistiques et littéraires dont elle animera les soirées pendant près de 25 ans. Ces salons attirent les plus « beaux esprits », les meilleurs artistes et les divers représentants du monde diplomatique de l'époque. Pour les jeunes talents, les Jeudis sont une occasion unique de se faire découvrir par un public averti. Quelques-unes de ces soirées sont qualifiées de grandioses, tels ces galas anniversaires au Salon bleu du Château Frontenac. La renommée des Jeudis et de son instigatrice s'étend à tout le Canada français. Adéla Lessard-Boivin est gratifiée de la médaille d'argent du lieutenant-gouverneur au titre de « Protectrice des Arts et des Lettres ». 

SOURCES

Résolution CE-91-3020, 30 janvier 1991; Dossier toponymique de Lebourgneuf; Allaire, Émilia B. Têtes de femmes, 1971, 4e éd., p. 53-64; Cap-aux-Diamants, printemps 1987, p. 67; Commission de toponymie. Noms et lieux du Québec : dictionnaire illustré, 1994, p. 6.












Illustration de Berthe Chicoine
tirée du livre d’Adéla Lessard Boivin, 









Adéla Lessard Boivin, Tableaux d’autrefois, publié à Québec en 1944.



Voici la seule "critique" parue à l'occasion de la sortie de
la plaquette imprimée par Le journal Le Soleil -
Extrait tirée de  Radio-Monde en 1945 ,signé du pseudonyme ROB,
le texte est de son cousin par alliance René O. Boivin, dramaturge et critique.








Décembre 1944, Le Devoir 




Comment Gendron répond au surintendant de l'Instruction publique



24 Juin 1949- L'abbé Gendron  au centre de la photo est flanqué à gauche par son Excellence Mgr Labrie et à droite  par le surintendant  de l'Instruction publique monsieur Omer-Jules Desaulniers. 


S'il est une allocution du curé Gendron dont il faut se rappeler, c'est celle qu'il livra en réponse à un invité d'honneur lors de l'inauguration du couvent en 1949. Sans être impoli, le curé de Bergeronnes est arrivé à définir les limites de l'idéologie défendue par le surintendant qui à l'époque servait de tampon entre le conservatisme du gouvernement Duplessis et la domination du clergé québécois en matière d'éducation.   En de telles occasions, les discours des invités étaient écrits à l'avance , on se basait pour ce faire sur des canevas dont les variations étaient circonstancielles. Le même message positif était donc véhiculé de part et d'autre de la provinces, d'une inauguration d'écoles à une autre minimisant les  risques de dérapage. En effet, selon Martial Dassylva du département d’histoire- UQAM : "  pour les cérémonies d’ouverture de nouvelles écoles, il s’appuie, par exemple, sur un canevas préfabriqué et improvise un laïus où il vante généralement la générosité du gouvernement.(...) Par définition, les interventions publiques du surintendant sont utilisées pour informer, motiver, persuader et, dans une certaine mesure, contrôler.  La culture catholique, Volume 62, numéro 3-4, hiver–printemps 2009. 

Mise en contexte

Pendant la durée de son mandat, de 1948 à 1964, le dernier surintendant de l’Instruction publique, Omer-Jules Desaulniers, s’est, à plusieurs reprises, porté à la défense du système éducatif public et privé du Québec. Il a même qualifié ce système de « parfait » et d’« idéal », voire de « meilleur système au monde ». Pareilles affirmations n’ont pas convaincu, il est vrai, les sceptiques et tous ceux qui, à la fin des années 1940 et au cours des années 1950, estimaient que cet enseignement ne répondait plus adéquatement aux besoins de l’époque, tant sur le plan culturel que sur le plan social, industriel et technologique. - (* Résumé de l'article consulté)-

Lors de son discours,  le surintendant exprime  l'importance de l'éducation et en profite pour lancer un message propre au gouvernement de Duplessis : il ne faut pas trop d'intervention du gouvernement dans le développement de la province de Québec. L'éducation est d'abord la responsabilité de la famille, de la religion et de la communauté. Tel est le message tenu par Desaulniers en 1949: 

"Nous ne voulons pas de l’étatisation de l’enseignement chez nous. À nous,donc, d’agir en conséquence. Incitons tous les contribuables à faire les sacrifices nécessaires, de sorte que l’État n’ait que sa fonction supplétive à remplir.

Nous savons les autorités très bien disposées à aider et nous nous en réjouissons,mais nous souhaitons vivement que les commissions scolaires puissent disposer, un jour, des revenus suffisants pour faire face à toutes leurs obligations."  Discours au congrès des commissions scolaires urbaines, 1949, ASN 2000, F273/D9/1, 2


Vous comprendrez en lisant la réponse du Curé Gendron que l'idéologie défendue par le gouvernement  semblait ne pas convenir à l'idéal des petites paroisses et des petites Commissions scolaires. En cela, Gendron , le politicien, présentait une certaine modernité dans ses idées. Il faudra la fin des années 50 , et la fin du règne duplessiste (1959) pour voir ce genre d'idées progressistes se répandre plus largement.











Tous les extraits sont tirés de L'Action Catholique
livraison du 29 juin 1949.





1954: Le 5 septembre fut mémorable

Les intervention s de l'abbé Donat Gendron sont dans les textes qui suivent basées sur une vision très idyllique du village.  En présumant qu'il fut le principal informateur, on peut déceler cette propension du curé à vanter les mérites de ses ouailles. D'ailleurs Monseigneur Napoléon-Alexandre  Labrie ,lors d'une visite antérieure au village (29 juin 1949)  avait noté que le dynamisme du curé s'inscrivait dans le sillon de ses prédécesseurs : "Votre curé est entré dans sa paroisse en coup de vent, et mon Dieu, qu'il vente ici, depuis lors ! Votre évêque en sait quelque chose, car monsieur le curé Gendron me tient en haleine par ses projets.Votre curé est rentré de plein pied dans la lignée des curés de Bergeronnes."
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AUTRE TEXTE






































































mardi 17 décembre 2019

LE PROCÈS DE SANTA AUX TGB

AVERTISSEMENT

Tout dans ce récit est vrai . Les faits ont été mélangés et/ou exagérés. Le procès est une invention. 


Petit Castro juste avant sa rencontre avec le père Noël




La salle du collège Dominique-Savio de Bergeronnes était bondée. Et pour cause, l’accusé était célèbre. Tous le connaissaient  intimement  mais personne n’aurait pu le décrire avec les mêmes mots. L’intimé échappait à toute singularisation et portait flanc à maintes généralisations. Certains le détestaient, il était pour ceux-là,  le mal  décliné en des  milliers de considérations.  Ceux qui l’adoraient, le portaient aux nues, et encore les motifs présentés étaient tout aussi nombreux que chez ses détracteurs. Pour tout dire l’inculpé n’aurait pu être l’objet d’un portait unique, ce qui n’avait pas facilité sa mise en accusation.

«  Le prévenu est accusé de méfait public, d’avoir troublé la paix et  de torture.  »   

-Vous avez bien compris l’importance des accusations portées contre vous ? demanda la juge à l’incriminé. 

- Oui, madame . 

-Et malgré cela vous maintenez vouloir assurer votre défense sans l’assistance d’un avocat ? questionna la Chouette Geneviève, nommée juge pour l'occasion.

-J’ai de toute ma vie, assumer mon propre chemin et je tiens à continuer. 

La déclaration fut reçue comme une vérité indiscutable pour les partisans de l’accusé et pour une hérésie par les autres. Les murs vert malade de l’enceinte vibrèrent des hourras des uns et des admonestations des autres. La juge écrasa le marteau que lui avait prêté le concierge Paul-Albert Jean afin de faire office de maillet, et de sa tribune, la Chouette  exigea le silence. 

-Avocat de la poursuite,monsieur Jacques Girard, trappeur et mathématicien émérite, la parole est à vous, dit la petite juge en jetant un coup d'oeil à  l'ivrogne du village dont les cheveux devenaient aussi rare que les goélands sur le top de l’aréna en janvier. 

«  Votre honneur la juge, j’aimerais citer à la barre, l’ivrogne du village.  (Ce dernier louvoya jusqu'à la petite tribune près de l’escalier où le juge avait installé son séant). Monsieur l’ivrogne (Par respect pour tous les clients de madame Germaine, son nom sera caché), est-il vrai que vous avez déjà vu le Père-Noël dévisser les ampoules rouges placées en guirlande qui ornent le talon incliné à 49 degrés du Manoir Fortin? » 

-Non seulement l’ai-je vu, je l’ai aidé ! répondit avec franchise l’ivrogne aux yeux rougis.

-Pourriez-vous dire ce que le Père-Noël a fait par la suite ?
  
- Ben là, il pognait les ampoule comme des balles de baseball pis il les pitchait sur le poteau de l’Hydro juste  en face,  l’autre bord de la rue proche du parking chez Roger Barbier.  Si y pognait le poteau, c’était une prise. Si l’ampoule se cassait sur le crain chez Patrick , c’était une balle ! Pis si un char passait en même temps sur la route, c’était une fausse balle! 

-Voilà pour le méfait public, monsieur le juge  ! Ensuite, est-il arrivé monsieur l’ivrogne, un autre cas de figure dont vous avez souvenir ? poursuivit l’avocat de la poursuite en mâchouillant une cigarette éteinte.

- Je suis peut-être souvent feeling mais j’ai une excellente mémoire ! C’est pas comme les petits jeunes qui se gèlent en juillet, si vous voyez de qui je veux parler…

La juge frappa un petit coup de marteau sur son pupitre scolaire  prêté par madame Ruth dont la classe était située tout près. 

-Trève de calomnie ! Cessez ! Nous sommes ici pour juger le Père-Noël et non les consommateurs de cannabinoïde ! chantonna la juge  tout en trompettant  dans un mouchoir emprunté à Henrio Simard, le monsieur bricole du village.

-Monsieur l’ivrogne, pouvez-vous raconter ce qui est arrivé lors  du sixième lancer  alors que  le compte était complet :  3 balles,  2 prises , et qu’une fausse balle avait été provoquée par le char à monsieur Laurent, l'épicier du centre du village,  qui allait livrer chez madame Mérilda, commis au  restaurant du Centre Civique.

- On avait tout prévu. Au sixième tir qui devait mettre fin à la manche, le Père-Noël  a pogné le petit Castro dans le  « casse » pendant son start  en Suzuki ! C’était  pas intentionnel ! 

- Pourtant vous saviez que petit Castro faisait des « Wheelés » de la Cantine à Aurore jusqu’à la pancarte des assurances  su’ Welley, justement  ! Non ?    

- Par habitude, il faisait des starts  chaque samedi de juillet. Mais ce soir-là,  le bijoutier Alphonse Tremblay nous avait dit que sa moto avait fait un flat en avant du cimetière… expliqua l’ivrogne du village.

- Alors cette information était fausse ! 

-Non, la Suzuki est arrivée d’en haut de la côte, le petit Castro faisait un start sur la roue d’en avant ! Pis en recevant l’ampoule, il a capoté et pis son casse a rebondit par  quatre  fois  dans le Fortin ; la machine à boules a tilté , le jeu de dames à Ti-Louis et Norbert  a revolé pis le jukebox s’est mis à jouer la  petite grenouille chanté en anglais par le groupe  The Police. Tout cela fit bien rire les frères Michaud qui n'en manquaient pas une pour se dilater la rate.

-Vous avez spécifié  quatre  rebondissements ? interrogea l'avocat de la poursuite, je sais compter vous savez !

-Oui, le casse a fini sur la tête de mademoiselle Céline Gauthier qui travaillait derrière le bar. 

L’avocat de la poursuite  se frotta les mains : 
« Donc, madame  la juge Chouette, on a ici un cas patent : le Père-Noël a troublé la paix !  »  

La juge hésitait encore a condamné le  vieux et sympathique bonhomme rouge : 
« Il reste à prouver le troisième chef d’accusation, beaucoup plus grave : la torture ! Bergeronnes  n’est quand même pas Auswitch !

-Permettez-moi de terminer mon interrogatoire madame la juge. Vous verrez. ( Il se tourna vers l’ivrogne du village.) Cette soirée-là fut vécue comme une véritable torture , monsieur l’ivrogne, vous pouvez expliquer pourquoi. 

C’est facile, dit l’homme au yeux rougis, je m’étais assied avec  Santa Claus espérant qu’il  me paye une bière , pis au lieu de cela, il m’a amené jouer au baseball avec les ampoules rouges et la police m’a arrêté! Pas une seule goutte d’alcool n’a pu atteindre ma langue pendant tout l’interrogatoire. 

-Voilà pour la torture madame la juge ! Cet homme est un ivrogne  et il fut privé, que dis-je, il fut empêché d’assouvir sa soif ! La torture  n’a jamais si bien porté son nom ! 

La petite juge sans ailes ne put s’empêcher de penser que le Père-Noël devrait être reconnu coupable solidairement des trois accusations  … Quelle décision difficile, d'autant plus  que  ses momeaux croyaient encore au Père-Noël … Et Santa n’avait même pas d’avocat !  C’est donc peinée qu’elle se tourna vers le gros homme rouge pour lui intimer de s’expliquer 

« D'abord, dit le barbu vêtu de  rouge,  je dois dire que tout cela est vrai.(La foule s’indigna pour la moitié et pleura pour l’autre moitié.)   Toutefois, j’aimerais apporter des précisions. Je dois parfois faire des miracles pour contenter ma clientèle et c’est ce que j’ai fait ce soir-là.

Premièrement, si j’ai provoqué l’accident du petit Castro, c’est parce que je sais que ce jeune homme rêvait de faire un Evel Knievel  à l’envers et je voulais que ce soit spectaculaire .  Troubler la paix est parfois justifié! 

Deuxièmement, si j’ai empêché l’ivrogne de boire, c’est que son épouse le  demandait chaque soir dans ses prières. La torture s’annule !   »

-Il reste tout de même que vous avez fait du vandalisme en jouant au baseball  avec des ampoules qui n’étaient pas votre propriété, semonça la juge malgré sa répugnance à devoir trouver le père-Noël coupable.

-Madame la juge, vous êtes assez expérimentée pour savoir qu’on ne fait pas d’omelette sans casser des œufs! C’est la même chose pour les miracles de Noël ! 

L’avocat de la poursuite tel un trappeur aguerri, bondit de son siège que lui avait prêté Jacques Gagnon, le maire du village, et dans une envolée ampoulée, il s’écria   : « Mais la défense de  l’ignoble gros-gras  Santa Claus  ne tient pas, ce samedi soir  de juillet ce n’était  même pas la fête de Noël, tromperie !!! »

Le gros homme rouge, enleva sa tuque et en sortit un calendrier du garage Jean-Paul Imbeault et le remit au juge : « Pièce à conviction ! » affirma-t-il débonnaire. 

La juge, tout sourire,  claqua du marteau de Paul-Albert sur le pupitre de Ruth et déclara en essuyant une larme  avec le mouchoir de Henrio : «  L’accusé est non-coupable ! »  

Le trappeur de la poursuite vérifia le calendrier et il ne put qu'acquiescer,  son esprit cartésien battu en brèche par un miracle  !

Sur la page du calendrier, le Père-Noël avait judicieusement entouré la date du 25 juillet 1981.

mardi 10 septembre 2019

Un aéroport orphelin

Le Progrès du Saguenay 15 décembre 1949


La faillite de Charlevoix-Saguenay Airways laissa le secteur des Bergeronnes sans service aéroporté pour secourir les malades . 






























Habitués au service de l'avion de Pagé , les citoyens espéraient voir apparaître un nouvel opérateur pour sécuriser le village. Une année plus tard,des Bergeronnais tenteront à nouveau de faire revivre cet aéroport gravelé. Le refus de la Pacific Airlines ne décourage pas les Bergeronnais.

Progrès du Golfe  9 février 1951






Comme le rapporte le journal Le Devoir du  24 octobre 1950 "Une nouvelle compagnie d’aviation, la Saguenay Air Ways, dont le siège social est aux Grandes-Bergeronnes, comté Saguenay, opère maintenant un service de transport par avion dans ce territoire. Elle a un capital de $100,000, divisé en mille actions de $100. Les directeurs de cette entreprise sont MM. Louis Donat Lauzier, pilote; Laurent Brisson, maire des Grandes-Bergeronnes,et le Dr Antoine Gagnon."  Toutefois ce service ne sera que de courte durée, la mauvaise administration et les coûts prohibitifs d'exploitation mettront fin à l'aventure.  

L'aéroport de Bergeronnes (CTH3) est devenu un aéroport public. La piste mesure 1500 pieds et a été asphaltée sous l'administration du maire Jacques Girard.



L'Émerillon (CF-AYA) n'est pas un biplan . Sur cette photographie, on aperçoit un Avro-Hanson et un bi-plan Stearman (GC-ARR). Dans le garage , il doit y avoir un Travel- Air (B-4000, CF-ABI) et un Bellanca-Sky-Rocket . En 1945, l'Émerillon n'était plus en circulation suite à un feu affectant le moteur.

 L'été 1947 met fin au service de la cie Charlevoix-Saguenay suite à un incendie au hangar .Les pilotes Gilles Simard, Charles-Édouard Fortin et Rodolphe Pagé quittent l'endroit. Pagé ne reviendra pas. La tentative de 1949 pour fonder Pagé Air Service Ambulance avorte. La cie Saguenay Airways fondée en 1950 engage Louis-Donat Lauzier comme pilote.  



DERNIER BALBUTIEMENT
L'aéroport de Bergeronnes sera desservi de façon sporadique pour  une dernière saison en 1958 par un transporteur de classe 3, Charlevoix Air Service inc.. Il est évident que la piste de gravier n'avait rien pour attirer un service régulier. De plus, le développement de la route 15 et l'amélioration de l'aéroport de Forestville faisaient de ce lieu une destination qui par son modernisme mettait fin  au pilotage de brousse. L'aéroport de Bergeronnes restera pour toujours lié au première tentative de développement de l'aviation dans la région . 

Le Progrès du Saguenay , 26 novembre 1957

Le Soleil, 22 avril 1952






samedi 24 août 2019

"15 MINUTES DE CÉLÉBRITÉ ! " - Andy Warhol-

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Selon le philosophe Frédéric Lenoir , le bonheur serait lié à trois facteurs : les choix personnels (40%), la génétique (50%) et l'endroit où l'on est (10 %) . Étonnant ! Surtout du fait que des millions de gens cherchent le lieu du bonheur, que des agences tentent de vendre la ville du bonheur et que d'autres gens tentent d'acheter le bonheur !