Instant de vie chez les Bouchard

Instant de vie chez les Bouchard
Claude Mattheau, 2014

jeudi 16 juillet 2015

Foyer MGR GENDRON1966

Architecte: Paul André Caouette; Contracteur : Rock Michaud ,(Saint-Sébastien);
responsable des travaux : Arthur Simard 







C'est en 1966 que les travaux du Foyer Mgr Gendron ont commencé. En janvier 1968, le Foyer ouvrait ses portes.  C'était après l'aréna, le deuxième projet d'envergure qui occupera la décennie 1960.



17 novembre 1966 -L'Action , Québec

Dans le bas de vignette du journal, on apprend que le chèque de 10,000 dollars , une grosse somme à l'époque* ,  provient  de la Fondation Bourbonnais , le village de Rollet est à l'origine de ce chèque , ce village de l'Abitibi compte tout au plus  450  habitants... Comment est-ce possible ? 

*En 1966 , on construit une maison avec 10,000. $

UN DON VENU DE L'ABITIBI

12 juillet 1966, Le Nouvelliste (à Rollet, Abitibi)
Le curé Gendron est invité à bénir l'usine dans le village de Rollet par le curé Albert Simard .


La présence du curé Gendron  lors de l'inauguration de l'usine Lewis (production de bâtons de pop sicle et d'abaisse-langues )  quatre  mois auparavant, explique peut-être le geste posé par le curé Albert Simard ?  Autre observation qui peut-être n'a rien à voir avec le projet : Rosaire Gendron , député de Rivière-du-Loup au fédéral  de 1963 à 1983 est un contemporain de Réal Caouette (1962 -1976) Ces questions se posent inévitablement ? 

Ce qui unit Les Bergeronnes et Rollet ? L'ambition. 
Profitant des travaux divers, un programme canadien pour contrer le chômage, Bergeronne se dote d'un aréna. Quant à Rollet , c'est un parc d'attractions qui  garde au travail plus de 90 personnes. Le Walt-Disney du nord verse 100, 000 dollars en salaire, et on ne compte pas les matériaux ! Le curé estime le tout à 135,000 $ .


  
La Tribune 9 NOV 1963 



Le curé Albert Simard et ses petits trains  









La construction du Foyer était à la fois une oeuvre née de la  responsabilité collective et une manifestation marquée de ce qu'il est convenu d'appeler la Révolution tranquille.

On devinera facilement , statistique à l'appui , que les emplois destinés aux femmes se font rares dans le coin. Au Québec en 1975, 50 % des femmes occupent un emploi. 10 ans avant, en 1965,  seulement une femme sur quatre avait rejoint le marché du travail.

La construction de cet édifice fut pour Bergeronnes , on le constate aujourd'hui , un tournant en ce qui concerne l'employabilité des femmes.


    



Vendredi, 11- 11- 1966 L'Action 





 


 

En chiffres: 


48,050 dollars (part de la population)
Prêt de la SCHL  :280,000 $
41 places
5 religieuses
2 cadres
26 employés
7 occasionnels










En 1965, avec l’adoption du Régime de pensions du Canada, l’âge d’admissibilité à la Sécurité de la vieillesse baissa de 70 à 65 ans. L’ajustement devait être apporté un an à la fois au cours des cinq années suivantes. Les prestations de la Sécurité de la vieillesse étaient encore fixées à 75 $ par mois, mais elles étaient désormais indexées automatiquement d’un maximum de 2 p. 100 par an en fonction du coût de la vie. (sources: Musée de l'histoire du Canada.)

Pour terminer, cette lettre qui nous plonge dans le quotidien d'une femme à la maison qui est aussi la préposée aux bénéficiaires   !


Le Soleil, novembre 1966












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