Un décors, un divan, Jimmy Doucet.

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La vie est bête. J'ai lu l'année dernière un texte du dramaturge Jimmy Doucet . Le groupe de cinquième secondaire a monté la pièce.

CETTE pièce comique de Jimmy Doucet raconte l'histoire de l'âme d'un vieux divan qui doit faire un retour sur sa vie pour entrer au paradis des divans.

Je regarde le décors conçu et je me rends compte qu'il est tout à fait teinté de mes états d'âmes. Côté cours et côté jardin: le jeu de serpents et échelles composé avec des coussins représente un chemin spirituel pour atteindre le paradis. Au centre , en éloigné, quatre toiles représentant l'infini. Puis le divan , un vieux divan tout esquinté.  

Je suis le divan. Et le reste, c'est ma  recherche de l'absolu devant la mort qui s'annonce. J'ai réalisé que j'avais vécu les 2/3 de ma vie. En tranche de 27 années et si la douleur chronique ne m'achève pas , je devrais comme ce divan, figurer dans quelques autres oeuvres! Peut-être même que j'aurai des répliques parce que comme Lafontaine fait parler les animaux , Doucet fait parler les meubles. 

Mon inconscient s'est illustré dans ce montage. Les symboles de l'infini répétés quatre fois, ce sont les quatre murs du théâtre, ces murs dont le quatrième est invisible et qui révèle tout: mes faiblesses, mon humour, ma folie, mes passions. Le 3 e acte sera long ou court et peut-être si je suis malchanceux, il y aura un rappel, ce qui au théâtre est une ineptie !Quand c'est fini, c'est fini. Black. Rideau!

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