Instant de vie chez les Bouchard

Instant de vie chez les Bouchard
Claude Mattheau, 2014

mercredi 7 janvier 2015

JE SUIS CHARLIE

SEPT JANVIER DEUX MILLE QUATORZE 

Je ne sais pas dessiner, mais j'ai écrit assez souvent dans ma vie pour savoir que certains n'aiment pas les crayons et les mots qui assemblés, deviennent des idées . Et ceux qui n'ont qu'une idée et qui ne défendent que celle-là, voudraient  qu'on se taise. Il nous font taire à coups de fusil, à coups de menaces économiques,  à coups-de-poing, à coups de tout ce qu'ils trouvent, sauf les mots !  

À tous ceux qui ne sont pas dans le rang, qui ne pensent pas comme la majorité, qui dénoncent les idées surfaites, qui marchent à contre courant , et qui continuent de parler, d'écrire,de chanter,de photographier et  de dessiner, j'offre cet arbre-poème.


Par 
peur

Des mots mis de coté
Comme dans une vente à rabais
Des mots qu’on récupère
À la fin de la journée
Qu’on tient entre nos dents 
Par peur par peur
Parce qu’ils sont chargés
De nos idées, des nos revendications.
 Des mots silencieux devant l’injustice
Des mots omis qui la creusent au lieu de l’enterrer
Des mots qui se heurtent aux bruits domestiques
Loin des luttes, loin du sang de nos frères.  
Par peur
Par peur
Par peur par peur par peur
Et voilà que meurent ceux qui n'avaient pas peur
Qui donc désormais, porteront les maux ?




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