Instant de vie chez les Bouchard

Instant de vie chez les Bouchard
Claude Mattheau, 2014

lundi 26 janvier 2015

Nous étions seize.

J'étais présent au baptême de Pipounapi. Je vous dirais même que j'étais un peu son parrain. Je dis un peu parce que nous étions 16. SEIZE jeunes qui inventaient sur le tas un festival. Et puis on connait la suite, se sont installés au cours des années , des activités : le souper des anciens Bergeronnais, la criée de la Fabrique, le spectale de clotûre, la flambée de l'au-revoir, la marée d'honneur (vin) de la municipalité , la parade , le rallye du dimanche, l'après-midi des enfants, la traversée du lac Gobeil , la balle idiote, la remise des clefs du village... Le festival a été réinventé des dizaines de fois, il s'est adapté aux clientèles et à d'autres inventeurs de festivités. 

Un festival c'est l'occasion de s'unir autour d'un projet, de montrer aux visiteurs ce qu'est notre village, de créer ou renouer  des liens avec d'anciens et de nouveaux Bergeronnais, de fêter entre ami(e)s ! Un festival n'existe pas par lui-même, il est le reflet de ce que nous sommes, de ce qui nous anime, de ce qui nous fait vibrer. 


En 1978 , le festival durait 10 jours, il faut préciser que les jeunes de ma génération étaient nombreux et que les idées fusaient. Il y avait du sport, du plein-air , du théâtre, des chorégraphies, de la musique, des expositions, des soirées ,alouettes !   Et n'allez pas penser que tout cela était facile. Il n' y a pas de génération spontanée et puisque ça prend tout un village pour élever un enfant, disons que les adultes, tout en respectant nos inventions , nous ont beaucoup montré le chemin à suivre ...


Hi! I will seize the day .

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