De tout temps, il aura été pour les travailleurs des régions parfois fort difficile d'avoir accès aux projets nationaux qui avaient lieu dans leur cour arrière. Ce fut le cas en 1985 lors de la relocalisation de la route 138 dans le village. Les années 80 furent difficile pour les travailleurs de la construction, l'effet de la récession, la fermeture des moulins locaux, la piètre performance de la mise en chantier domiciliaire les avaient atteint de plein fouet ... Pourquoi s'exiler encore quand du travail était offert près de la maison ? Je me souviens d'une lettre touchante signée par Lydie Bouchard (à Paul) alors jeune mère de famille, qui en avait ras le bol de voir s'exiler année après années son conjoint, le père de ses enfants, Nelson Michaud (à Montclam) . De mémoire, ses arguments voulaient démontrer que vivre dans ce village était un choix qui devait être encouragé et soutenu par les gens du milieu. Avec raison , les ouvriers réclamaient de pouvoir vivre d'un chantier qui était dans leur cour arrière, dans leur localité.
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