Photo: collection Lucas Deschenes , Bersaco |
1989- Aussi heureux que le fameux Obélix, les Bergeronnais voyaient l'avenir en rose.En granit rose de préférence. 40 emplois directs seraient créés. Les commerces locaux en créeraient tout autant. À Bon-Désir, le Jardin des Cayes cultivait une tomate rose de première qualité, GLR voyait Christine Lessard prendre part au commerce où elle s'était tant investie, le bar le Bar-Bier accueillait des jeunes plein d'espoir en leur village, C & N Michaud venait tout juste de remettre à neuf le barrage de l'Aqueduc , on traçait des rues nouvelles , un projet pour rénover le Foyer était dans l'air, l'apparition d'Archéo Topo était une question de temps, le navire le Bon-Désir faisait le plein de touristes et le Cap du même nom accueillait depuis deux étés de plus en plus de touristes... Comme le disait Gaétan Boucher quelques années auparavant au sortir des rudes et décevantes cinq premières années de la décennie '80 : "Bergeronnes n'est pas mort."
Du coté des Loisirs, on avait même organisé un carnaval pour doter le village d'un terrain de tennis :33,000 $ furent récoltés ! Dire qu'on venait juste de refaire l'église en vraie déclin de bois et pas en faux plastique à la grande satisfaction de la Fabrique et de sa voisine d'à coté. Même que ce printemps-là, le Comité du Patrimoine organisait un concert pour rénover le perron de l'église. Le village avait le vent dans les voiles. mais avec le vent, on ne sait jamais... à l'automne de 1989 , j'étais retourné à mes réelles compétences: l'enseignement . L'année suivante , je devenais enseignant en art dramatique à la polyvalente des Rivières . Pourquoi mon cas personnel ? Juste pour vous préciser qu'une économie florissante peut aussi être une occasion de revenir à son plan initial.
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Le Journal Plein-Jour sur le Saguenay, Avril 1989 |
Une usine dont la technologie italienne est utilisée pour une première fois au Canada
Un retard de deux mois dans le démarrage de la production de tuiles
L'apprentissage doit se faire sans que le personnel ait trop de pression sur les épaules
La tuile de 24 pouces est un marché à développer selon le D.G. de Tulinor
Tulinor refuse de vendre toute sa production aux Japonais. Il préfère diversifier sa clientèle.
Un marketing qui veut attirer le client sur place dans une région de chasse et de pêche .
Le Plein-Jour, mai 1990 |
Le Plein-Jour sur le Saguenay, 1992 |
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Le Plein-Jour ,1991. |
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Le Plein-Jour- mars 1993- |
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