Instant de vie chez les Bouchard

Instant de vie chez les Bouchard
Claude Mattheau, 2014

dimanche 9 juillet 2017

Explosion chez madame Hélène (Lapointe) Brisson et madame (Maria) Léon Jean


 Il s'agit d'un fait divers que j'ai recueilli dans le PROGRÈS DU SAGUENAY , du 29 janvier 1925.

Lors de l'incident madame Hélène Lapointe a 49 ans. Sa fille Maria Brisson (madame Léon Jean depuis 1916) ,  est enceinte à ce moment de Jean-Baptiste (né en juin 1925). Le bébé dont on parle dans cette histoire serait Cécile Jean. 







Grandes Bergeronnes
 Progrès du Saguenay
Date : 29 janvier 1925

Un accident qui aurait pu avoir des suites funestes s’est produit aujourd'hui chez Mme Louis Brisson des Bergeronnes.


Ce matin Mme Brisson chauffa son poêle pour le dé­jeuner sans apercevoir rien d’anormal. S’était retirée dans ses appartements. Mme Léon Jean, sa fille, qui vint à son tour au poêle; pendant que le lait du bébé chauffait elle s’agenouilla sur une chaise pour sa prière du matin.


Mais au même instant elle entcndit un bruit affreux et un choc terrible. Elle ne vit rien cependant car la cuisine était déjà envahie par une obscurité profonde produite par la fumée. Voici: Le réservoir à eau chaude qui est dans le poêle avait fait explosion et le poêle volait en morceaux. Mme Jean inconsciente ne
put que crier "Au secours! ”


-. Attirée par le bruit et le cri de sa fille, Mme Brisson ouvrit la porte et vit le feu. Aussitôt aidée d’un homme, elle se mit à jeter de l’eau sur le feu dans l’obscurité; alors le grand réservoir à eau chaude brisé lui aussi laissa couler son contenu d'environ 30 gallons d’eau, ce qui empêcha totalement l'incendie.
La porte du poêle fut projetée dans une armoire où elle cassa la vaisselle. 


Un rond du poêle a brisé le plafond et y a laissé son empreinte. Les chaises mises en pièces, même celle où était Mme Jean a un éclat de parti, plusieurs vitres cassées et beaucoup d’autres dégâts. Les pertes s’élèvent à environ $200.00.


Mme Jean en a été quitte pour quelques contusions, sans trop de gravité, à l’épaule et à la hanche. Cependant Mme Brisson ne peut que remercier Dieu qui l'a préservée, elle et sa famille ,d’une manière si providentielle. Comme c’était l’heure du déjeuner. si tout le monde eut été à table nous n’aurions peut-être pas à enregistrer que des pertes matérielles, il y eût eu sans doute de plus grands
malheurs.  On croit que le tuyau du réservoir était gelé et cause du dé­gât.


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