Instant de vie chez les Bouchard

Instant de vie chez les Bouchard
Claude Mattheau, 2014

vendredi 1 avril 2016

King s'intéresse à notre aréna !

Incroyable mais vrai! Le prochain roman de Stephean King sera consacré à l'aréna de Bergeronnes. Intitulé dans sa version originale : Skating Rink , le roman devrait être traduit d'ici le mois de novembre sous le titre simple de ARÉNA . 


(La traduction qui suit est de moi , donc approximative)


Le prolifique auteur raconte  l'histoire de  Jack Damon qui est devenu gardien de sécurité dans l'aréna abandonné. La nuit venu , il entend des voix. des murmures. Des bruits de verre  brisé par une lame qui glisse avec entrain sur une surface glacée...S'agit-il de la lame rude de Gérald Langelier ou du patin flottant de Gérard Gaudreault ?  Il décide contrairememnt à tout ce que son corps lui indique de faire , de confronter l'impossible. 

Extrait: La chose qui attira mon attention était posée sur le vieux bureau de métal gris qui avait jadis appartenu à l'ancien directeur de cet   aréna mort .Je m'arrêtai à ce stade de penser -de mâcher aussi- me rendant brusquement compte que j'étais dans cette grande bâtisse rappelant une nef que les gens du cru avait baptisé CENTRE CIVIQUE . Ce n'était pas tout à fait usurpé: on pouvait y jouer aux quilles, aux hockey, prendre une bière, y manger des bouts de pizza. Je pris dans mes mains la feuille, un horaire polycopié en bleu, couleur d'une encre antique, où les heures et  jours d'occupation de la patinoire étaient inscrits.Tout en revenant sur mes pas , je dressai la liste des bizarreries qui avaient précédées cette découverte: les bruits à répétitions, les odeurs de café au percolateur et de hot-dog steamed, des bruits cacophoniques d'annonces dont je ne saisissais pas tous les mots, et le chronomètre qui s'allumait et tournait à vitesse folle :  Local 10 Visiteur 0  ! Gérard en avait enfilé la moitié !  Je suppose qu'on doit trouver étrange que je ne parte pas à la course et ne ferme pas derrière moi les grosses portes oranges qui me séparent de l'extérieur.J'y pense.  

J'avalai de l'eau. Et je sentis dans ma bouche le froid , la glace; vous savez cette sensation que laisse  un Revel mangé trop vite en juillet , cette barre froide qui nous sépare la tête en deux , et qui paralyse le gosier; voilà  qui expliqua mon silence quand devant moi apparut cet enfant  qui portait un sac sur une épaule et des patins Bobby Hull sur l'autre, une ombre trop petite pour être le grand Gérald , mais juste à la hauteur de Gaudreault . L'ombre emprunta le corridor gris menant aux vestiaires tout aussi gris .Il entra dans la chambre du cran , celle du fond. J'ouvris la porte derrière lui, ma main tremblait. Il n'y avait personne. Que ma respiration haletante et ce mot sur le mur : "VANGE MOI".Cet aréna faisait des fautes ou se servait d'une main qui en faisait . Je ne tarderais pas à le découvrir. L'eau qui coule, la douche, la buée qui s'élève et s'écrase contre le stucco blanc du plafond, tout cela indique qu'il  y a quelqu'un qui est avec moi dans ce vestiaire désert depuis 25 ans ... Une chose.




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