Un texte de Stéfane Guignard que j'ai volé à son insu sur Face buck !
Y'a des gens qui disent que c'est pu un aréna.
Pour moi; ce sont les samedis matins, à enfiler mon habit d'hockey, à partir pour l'aréna. J'arrivais souvent le premier et je me rappelle précisément les moments près de la porte qui nous faisait entrer sur la patinoire, la fraîcheur de l'endroit, la glace qui vient d'être refaite, la permission spéciale que j'avais pour m'amuser dans le cercle près de l'entrée pour pas trop défigurer le travail du tracteur à Claude ou à Alain. L'odeur des chambres, le passage étroit qui menait au petit escalier puis à la glace. Des histoires de hockey en veux-tu en v'là. Le jour où j'arrêterai de jouer au tennis ben je resterai à jamais un joueur de tennis. Lui, il méritera toujours de se faire appeler aréna. Pour moi en tout cas et pour Gaetan Boucher,Yvette Charest, Mme Aurore, Alain Imbeault, Claude Girard, tous les érigeurs de pierres, les autres dins bureau, les parents, les gars et filles qui ont fait vibrer cet endroit, pour eux, pour nous...ce sera toujours l'aréna. Il ne peut en être autrement, c'est probablement viscéral.
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