Tous les jeunes des villages de la région syntonisaient CJBR radio pour savoir si la tempête allait être assez forte pour que les écoles soient fermées. Même si à l'évidence , il était impossible de circuler pour un autobus, tant et aussi longtemps qu'on n'avait pas entendu le message à la radio CONFIRMANT LA FERMETURE DE L'ÉCOLE , nous n'étions pas vraiment en congé.
Jean Brisson, l'animateur vedette du matin, avait l'habitude de contacter monsieur Picard , la journée précédant la tempête, pour en savoir plus. Les prévisions s'avéraient justes dans la plupart des cas . Le matin même de la tempête, les élèves de l'école secondaire avaient la chance d'entendre la voix du directeur de l'école secondaire du secteur I, que Jean Brisson appelait directement à son domicile.
Un jour, j'avais demandé à mon père comment monsieur Deschênes décidait s'il fermait ou pas les écoles ? Mon père m'avait répondu le plus sérieusement du monde : Si son jeep sort de la cour , l'école ouvre, puis s' il ne sort pas , il ferme l'école .
Le Progrès du Golfe, 14 juillet 1933 |
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