J'ai toujours eu besoin d'Alain Imbeault. Et ce, malgré moi. Tout a commencé à la salle paroissiale de l'école Bon-Désir.
Retour en arrière: 1972-73 Je suis en sixième année avec madame Madeleine Gauthier, juste en face de la classe de madame Fafard. Madame Gauthier-Imbeault avait choisi de nous faire monter de petites scènes que nous présentions aux deux classes de sixième année . Nous nous inspirions de tout : livres, émissions pour enfants, B.D. ... Un jour, nous présentons : L'avare de Robert , j'avais lu sans tout comprendre le texte de Molière, mais j'en avais saisi l'essentiel.
On retient notre saynète pour une soirée de la Fête des mères. Je me retrouve donc sur scène avec : Germain Tremblay (Paul-Eugène), Jean-François Bouchard (Welleston) et Dany Deschênes (Léo). Mon avare est un mélange de Séraphin, de Sol et d'Harpagon . L'un des gags consistait à faire sonner le téléphone, lequel était caché dans ma robe de chambre. Juste avant d'entrer en scène , plus de trace du téléphone ! Panique ! Trac décuplé!
Et voilà qu'Alain Imbeault , la nounou des Noir et or, me fabrique un téléphone avec un cintre en bois et un morceaux de corde jaune en nylon ... Comme ça, à la dernière minute. Ce fut mon premier contact avec lui.
Sur les panneaux derrière les comédiens , une fleur de lys dans laquelle s'imbrique une baleine, oeuvre de Patrice Bouchard. |
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