Instant de vie chez les Bouchard

Instant de vie chez les Bouchard
Claude Mattheau, 2014

mardi 8 août 2017

Des fourrures et des hommes.


Histoire du Comptoir des fourrures de Bergeronnes
Texte: Nathalie Girard



Collection  N.Girard
Le Comptoir des Fourrures a vu le jour au cours des années 1980, grâce à l’initiative de Messieurs Jacques Girard, feu Jacques Deschesnes, feu Paul Gagnon des Bergeronnes, de feu Miville Deschesnes des Escoumins ainsi que de Richard Audy de Port Cartier. D’autres collaborateurs étaient invités à participer avec ententes.





Paul Gagnon: trappeur expérimenté
Coll. Marie-Claude Gagnon 
Le Comptoir des Fourrures visait à offrir aux trappeurs de la Côte-Nord, un service leur permettant d’obtenir de meilleurs prix pour leurs fourrures. Il va sans dire qu’auparavant, des acheteurs itinérants passaient dans les villages et offraient aux trappeurs de très bas prix pour ces dernières.



Jacques Deschenes CF HCN

Ce service de cueillette et d’aide monétaire (avance de fonds) aidait les trappeurs de la Côte-Nord, ceci de Tadoussac jusqu’à Blanc-Sablon. Il y avait des cueillettes postales, des cueillettes par camion (de Sept-Îles à Québec) ou directement dans la bâtisse du Comptoir des Fourrures, aux Bergeronnes.




En plein travail :Paul Gagnon et Jacques Girard



Les bénévoles du Comptoir des Fourrures identifiaient au nom des trappeurs leurs fourrures, les plaçaient dans des poches de jute identifiées, et les acheminaient dans les principaux encans de la Baie D’Hudson ou de l’Association des Trappeurs du Québec et de l’Ontario, par exemples.






Jacques Girard - Collection famille
Au cours des années 1980, le Comptoir s’est développé. Une bâtisse a été construite aux Bergeronnes, en faisant appel à un projet du gouvernement Fédéral, avec la collaboration de la Municipalité des Bergeronnes et de l’association des trappeurs Bergeronnes-Escoumins.






Miville Deschenes  C.F.  HCN


Au fil de différents projets de développement, le Comptoir de Fourrures offrait un service de vente de différents modèles de pièges, de fûts pour le séchage des peaux, de collets, etc.








Le Comptoir des Fourrures a déjà été un attrait touristique de notre village. Des étudiants étaient engagés sur des projets l’été et pouvaient ainsi amener les touristes à se familiariser avec l’histoire de la région, le trappage, les différents animaux, etc.

Richard Audy et son fils Jean-Sébastien en 2016 , agent collecteur à Port-Cartier
Source: Radio-Canada, Marc Antoine Mageau.

1 commentaire:

  1. Grand-pere Paul Gagnon étais très très fière du comptoire de fourrures des Bergeronnes.

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