D'abord pour vous démêler , sachez que Charles Bilodeau n'a jamais vécu aux TGB . Il a toutefois rendu possible l'existence de la famille Anctil-Bilodeau qui a rendu de bien grands services à Bergeronnes dans divers domaines: l'éducation, le sport, le théâtre, la musique, la peinture... et très sûrement de par le nombre d'enfants (8) issus de cette famille , à la démographie locale .
Charles Bilodeau(1834-1901) l'arrière grand-père des Anctil-Bilodeau, est né à Saint-Lazare de Bellechasse . Il immigra en Pennsylvanie vers 1850 dans l'espoir d'y faire fortune, à la fin de 1861, il s'enrôlait dans l'armée nordiste comme cuisinier.
Petit retour sur la Guerre de Sécession
Cette guerre qui a sévi entre 1861 et 1865 opposait 11 états du Sud (9 millions de personnes) et les 17 états du Nord (22 millions d'habitants) . Ce conflit armé a fait 622,000 morts! Fait à noter , dès le début de la guerre , les Nordistes étaient fort avantagés par leur nombre et aussi par le fait que le Sud était surtout tourné vers l'agriculture et ne possédait que peu de manufactures. De plus, un citoyens sur trois était un noir , un esclave ! Et justement ce conflit avait pour but de les affranchir...
Charles Bilodeau participa à cette guerre activement. Enrôlé pour trois ans, il fut d'abord cantonné près de Washington. Un peu plus tard, il se retrouve avec son bataillon en Virginie , près de Richmond, la capitale Sudiste, il fera partie des batailles suivantes:
Charles Bilodeau participa à cette guerre activement. Enrôlé pour trois ans, il fut d'abord cantonné près de Washington. Un peu plus tard, il se retrouve avec son bataillon en Virginie , près de Richmond, la capitale Sudiste, il fera partie des batailles suivantes:
1. Peninsular Campaign au printemps et à l'été de 1862;
3. la bataille de Williamsburg , le 5 mai 1862;
4.la bataille de Fair Oaks, (Seven Pine) ,31 mai et 1 er juin 1862;
5. la bataille de Sept jours (25 juin au 1 er juillet 1862.
En 1863 , âgé de 29 ans , il signe à nouveau pour trois ans. Comme il le raconte dans son journal , il se déplace beaucoup , il marche en moyenne 24 km par jour avec son régiment dont il devient le maréchal des logis , un titre de sous-officier affecté aux armées à cheval.
Cette guerre fut l'une des plus meurtrières de tous les temps. Non seulement y mourait-on au bout d'un fusil ou d'une baïonnette ,on pouvait aussi y crever à bout de santé : le typhus, la dysenterie et la malaria étaient courants.
« 16 novembre (ndlr: 1861). Après avoir dormi sur sur le sol et dans la boue, sans aucune couverture, j’ai contracté le typhus. »
Le maréchal "Bilodeau a eu de la chance de survivre, quoiqu’il contracta plus tard la dysenterie et la malaria. N’étant plus un cuisinier, il a participé aux combats jusqu’au milieu de l’année 1865 et put rentrer chez lui à Saint-Lazare après la guerre." (extrait du Blog de Pierre Lagacé, Les belles histoires de Saint-Lazare de Bellechasse )
Le maréchal "Bilodeau a eu de la chance de survivre, quoiqu’il contracta plus tard la dysenterie et la malaria. N’étant plus un cuisinier, il a participé aux combats jusqu’au milieu de l’année 1865 et put rentrer chez lui à Saint-Lazare après la guerre." (extrait du Blog de Pierre Lagacé, Les belles histoires de Saint-Lazare de Bellechasse )
EXTRAIT DU JOURNAL DE BILODEAU
(traduction de Pierre Lagacé)
Bilodeau vers la fin de sa vie |
Les longues marches avec vingt kilos d’équipement sur les épaules, le manque de nourriture, l’eau contaminée, les parasites, la mauvaise alimentation, les installations sanitaires, le logement et soins médicaux tout concourait à miner la santé et le moral des troupes.
Les soldats portaient le même uniforme durant toute l’année; les troupes suffoquaient enété et gelaient en hiver.
Tandis que les soldats de l’Union étaient mieux alimentés que leurs homologues confédérés, dans l’ensemble, leur alimentation était tout à fait déficiente. On manquait de viande fraîche, de fruits et de légumes.
Les soins déficients prodigués aux blessés et aux soldats tombés malades faisaient en sorte que les soldats craignaient les médecins. En fait, les maladies ont causé durant la guerre civile deux fois plus de morts chez les soldats que lors des combats. À une époque où la science médicale ignorait tout des microbes, la rougeole, particulièrement en hiver, la malaria, les maladies vénériennes, la dysenterie et la fièvre typhoïde étaient les pires ennemis des soldats.
Les camps autour de Washington, qui étaient des points de transit pendant la guerre, étaient reconnus comme étant insalubres pendant la première phase du conflit."
APRÈS LA GUERRE: LE RETOUR
Bilodeau se marie à 37 ans à Marie Laverdière , 20 ans. Le mariage a lieu à Saint-Lazare et le couple aura 9 enfants : 7 filles et 2 garçons. Il sera comme beaucoup de ses abcêtre cultivateur. Il assumera également la tâche de secrétaire-Trésorier de la Municipalité. Il meurt en 1901 , à l'âge de 67 ans. Le père de Céline Bilodeau se nomme Joseph Charles Bilodeau (troisième de ce nom) , il est l'époux de Blandine Lavertu.
Son journal, un petit carnet d'une quarantaine de pages a été l'objet d'une publication partielle dans le livre Sur les traces de nos ancêtres , Marc Vinet y signe une chronique intitulée : Un soldat Québécois dans une armée américaine. Selon l'auteur, les traces laissées par Bilodeau sont très précieuses du fait que deux Franco-Canadiens sur trois ne savaient ni lire ni écrire à cette époque.
Extraits publiés
APRÈS LA GUERRE: LE RETOUR
Bilodeau se marie à 37 ans à Marie Laverdière , 20 ans. Le mariage a lieu à Saint-Lazare et le couple aura 9 enfants : 7 filles et 2 garçons. Il sera comme beaucoup de ses abcêtre cultivateur. Il assumera également la tâche de secrétaire-Trésorier de la Municipalité. Il meurt en 1901 , à l'âge de 67 ans. Le père de Céline Bilodeau se nomme Joseph Charles Bilodeau (troisième de ce nom) , il est l'époux de Blandine Lavertu.
Son journal, un petit carnet d'une quarantaine de pages a été l'objet d'une publication partielle dans le livre Sur les traces de nos ancêtres , Marc Vinet y signe une chronique intitulée : Un soldat Québécois dans une armée américaine. Selon l'auteur, les traces laissées par Bilodeau sont très précieuses du fait que deux Franco-Canadiens sur trois ne savaient ni lire ni écrire à cette époque.
Extraits publiés
Partage des sources de la famille Bilodeau
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