
Les jeunes hockeyeurs de Tadoussac et de Bergeronnes n'ont pas besoin de fouiller longtemps dans leurs souvenirs pour revoir Fortin à l'oeuvre. L'homme savait nous encourager et ne manquait jamais de souligner les bons coups de chacun. Parfois, je me demandais même s'il ne les inventait pas ! Et non, Fortin était un fin observateur, il aimait le hockey, l'avait enseigné,et nous encourageait à persévérer pour que chacun de nous soit à son meilleur sur la patinoire.
Il faut dire que Jean-Claude Fortin était aussi un père de famille. Un bon père , je crois, qui connaissait l'effet d'un compliment sur le moral des troupes!
La dernière fois que je l'ai rencontré à Tadoussac, c'était en 2005, il prenait sa marche. Entamer une conversation avec monsieur Fortin était chose aisée. Il me rappela alors le bon vieux temps du hockey mineur , prit des nouvelles de mon cousin Guy Harvey , me parla de la vaillance de mon père, et me confia à quel point il avait aimé notre gang. "Vous aut' ,ça grouillait. Vous étiez de service". Et ce soir-là , comme promis , Monsieur Fortin est venu à l'hôtel Tadoussac voir le spectacle que j'avais monté avec mon ami Guignard. Et je me suis souvenu de son défi : "Robert, t'es capable d'en faire des meilleures!"
Merci pour tout monsieur Fortin.
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