Au
ministère du Transport et de la Mobilité durable , la vitesse est un sujet
sérieux. Un sujet si sérieux qu’on la surveille. On utilise des radars , on
plante des affiches , on tient des campagnes publicitaires monstres à ce sujet.
Parce que le ministère le dit : La vitesse tue. L’Institut national de la recherche
scientifique (INRS) a documenté le sujet : la vitesse tue. C’est
scientifique.
Le 10 juillet 2017, la municipalité de Les Bergeronnes réclamait officiellement que des mesures soient prises pour que la vitesse sur la rue Principale fasse l’objet de mesures supplémentaires. La municipalité n’a pas exigé d’abaisser la limite de vitesse. Dans tous les cas recensés au Québec le ministère est plutôt lent à réduire la vitesse et la plupart du temps a besoin d’une démonstration de force des élus et des citoyens pour agir… Non, la municipalité fut bonne joueuse et ne demanda que des actions raisonnables. On voulait des panneaux de rappel de la signalisation et des marquages sur la chaussée.
Donc, cinq
ans plus tard, rien n’a été fait. Pas de marquages, pas d’affiches
supplémentaires. Et à cette vitesse-là, on pourrait bien attendre encore cinq
ans avant de voir les choses changer.
Ayant
du temps à perdre, j’ai calculé qu’il fallait à 50 km /h , une minute 45 secondes pour traverser le village, et qu’à 40 km/h ,
il en faudrait deux. Mais bon, ce n’est
pas la vitesse le problème, c’est l’affichage, le marquage , le rappel que la
vitesse tue. Le ministère s’évertue à nous le répéter, alors, Bergeronnais, répétons
nos demandes inlassablement, quelqu’un finira par entendre … et répondre !
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