Ce blog s'adresse aux anciens Bergeronnais et aux nouveaux . Je retiens pour illustrer le but de ce recueil de souvenirs sans fin, ce mot de Friedrich Nietzsche : "Souviens-toi d’oublier".
Instant de vie chez les Bouchard
Claude Mattheau, 2014
samedi 24 août 2019
mercredi 21 août 2019
Je veux seulement tenir ma vie entre mes mains. -Albert.Camus
D'innombrables aujourd'huis passent. Mais le tout a une limite. Une clôture . Devant un précipice, s'imposent à notre vie des évidences. Le pas de plus pourrait être le dernier. Alors, on prend une pause, on jette un regard dans d'autres directions, juste pour apercevoir des horizons sans lutte. Puis, on revient sur nos pas, on regarde le précipice et on doit bien admettre que le fossé est indicible et imparable. Il vaut mieux s'en éloigner.
Un casse-tête de mille morceaux , fut-il formidable, restera toujours un casse-tête. Et si de plus un morceau manque, on aura beau le refaire et le refaire , il ne présentera plus jamais l'image d'origine. Il vaut mieux le ranger et ne faire qu'y penser.
(cliquez pour écouter)
Je suis parti ,une chanson de Jean Leloup, décrit bien ce vertige.
Nuages bas, le temps est gris
La plaine est morne sous le deuil
Nuages bas, le temps est gris
Je suis parti de ma famille
Il ne faut jamais revenir
Quand le soleil jamais ne brille
Quand le meilleur devient le pire
J'ai erré et voyagé
Et même si je pense à toi
à toutes les heures de la journée
Et même si je pense à toi
Jamais je ne reviendrai
S'il faut recommencer la bataille
Je laisse tomber, je ne suis pas de taille
Je ne veux plus me battre avec toi
Je ne veux plus me battre avec toi
Je suis parti
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